La première Assemblée

Eh mince... moi qui voulait écrire et qui plus est, ai tout raté ><

Oki, c'est parfait, Vif-Argent !
Je l'ai enregistré sur Word, c'est donc bon ^^
Sinon, je pense que l'on peut continuer la suite ? Ôo

J'espère lol xD

J'espère aussi... Sinon, au pire, tu écris la suite que tu enregistres sur Word, au cas où...

Euh ouais pas bête... Bon je vais écrire cette suite xD

^^
Oki, me tarde de la voix, héhé ^^

Dark Angel comme dans ton texte tu n'avais pas sitais Azzlan ont peut dire qu'il était restais la bah ?

Ah, je ne l'ai pas cité ?! Ah, à la fin ?
Oki, oui, bien sûr, si tu veux ^^

Oui tu n'a mit que Vif-Argent et Dark Moon !
Ok !

Oh, dsl... ^^' Je l'avais temporairement oublié, vraiment dsl...
^^

Bon moi je continue xD

Toutes ces choses s'étaient enchainées tellement vite... A peine avais-je posé le sabot sur Étoile Céleste qu'une brume noire et terriblement angoissante nous avait submergées, nous séparant, nous engloutissant telle une gueule béante, le sol se dérobant sous nos pattes et sabots... Je m'étais alors retrouvée aux côtés d'un bel étalon à la robe de lune, son regard d'argent semblait être un morceau de lune pure, me fascinant... Soudain, nous nous retrouvâmes aux côtés de Étoile Céleste. Elle se blottit contre son étalon argenté, cherchant un peu de chaleur dans le froid qui se répandait peu à peu autour de nous, et tout à coup, un hennissement affolé résonna dans le vide, et un étalon à la robe ocre apparu devant Étoile Céleste, le chef du clan du Désert, Azzlan. Soudain, un hurlement déchirant retenti, perdu au milieu d'une série de craquement assourdissants : le sol se brisait et une faille se formait au centre du petit groupe que nous formions. Nous fumes contraints de nous éloigner et de nous séparer car des craquelures se formaient entre nous. Soudain, une gueule gigantesque apparue au centre de cet Apocalypse et, alors qu'elle s'apprêtait à se jeter sur nous, Vif-Argent se jeta dans sa gueule, au dernier moment. J'eus une sueur froide. Étoile Céleste fut soudainement assommée par un arbre. Le sang coulait sur son visage de loup, souillant sa belle fourrure noire. Je voulait hurler devant le désastre qui se déroulait dans cet endroit sombre et sans vie, mais aucun son ne sortit. Je nous croyais perdus, à jamais, quand un lumière aveuglante rompit la nuit qui nous engloutissait, éclairant nos visage d'une lueur pure. Le démon, prit de panique, s'enfuit alors, laissant Vif-Argent sur place, et une femme incroyablement belle apparue, nous souriant d'une bouche parfaite. Elle se rapprocha de nous, se tourna et vit Étoile Céleste agonisant. Elle s'approcha d'elle, tandis que le brouillard infâme s'estompait, jusqu'à disparaître totalement. Lorsque le sol terreux et frai toucha mes sabots, je fut parcourue d'un frisson de bonheur. C'est alors que l'apparition magnifique m'interpela, me demandant d'une façon qui m'échappa, car elle ne bougea pas les lèvres, de l'aider à soigner ma nouvelle amie.
Après deux heures d'angoisse, elle bougea enfin les pattes, agitées de spasmes, et ouvrit les yeux. Un soulagement nous parcouru tous 3. Elle était sauvée. Soudain, la déesse disparue, tel un fantôme de bruine.
Je me tournais alors vers Étoile Céleste.
- Nous t'avons longtemps cherchée, jusqu'à ce que la Déesse apparaissent, avec toi dans ses bras. Elle t'a déposée à terre et nous avons tous convergé vers toi. Tu avais une énorme blessure à la tête et tu perdais ton sang... Elle t'a soigné et je l'ai aidé.
Je lui adressais alors un grand sourire, heureuse de l'avoir retrouvée.

Nous étions séparais. Je cherchais Célesta comme un fou, mais tout se que je voyais n'était que ténèbres. Ma patte me faisais énormément souffrir, je perdais beaucoup de sang. Et lors que le démon était arrivais, je me suis blessais à la tête. Mais se n'était pas très grave. Je continuais de cherchais ma belle.Mais ma patte blessais se déroba sous, je perdit l'équilibre et je m'écrasa lourdement au sol. Je tendis des bruit de sabots, mais il était trop loin... je senti une odeur douce, une que je connaissais si bien, celle qui vient berçais mais rêves.

- Azzlan ? Où est tu ? Me demanda la voie.
Je voulu l'appelais mais aucun son ne sorti de ma gorge.
- Ah Azzlan je t'est trouvais ! Déclara-t-elle.
- C... Célesta...
- Chut, calme toi.Me dit-elle calmement.
- Célesta tu te souvient le jour où je suis arrivais dans le Troupeaux Du Tonnerre ? Lui demandais-je doucement.
- Comment l'oublierais-je ? Me demanda-t-elle.
- J'étais un jeune cheval de 12 Lunes apeurais, qui venais de perdre sa mère. Mais lors que je vis Étoile D'Orient sortir de sa tanière, suivie par une magnifique jument à la robe d'or. Dès que je l'ai vu je savais que c'était elle l'élus de mon cœur. Je me suis battu pour elle, je suis devenu le guerrier le plus valeureux. Puis j'ai était capturais, séparais de ma raison de vivre. Je suis devenu chef de troupeau. Puis un jour, dans un champs, je l'ai revu. Elle était en train de broutais. Célesta, cette jument c'est toi. Je t'aime et je t'aimerais tous au long de ma misérable vie. Mais je n'arrive pas à croire que tu préfère ce Vif-Argent plutôt que moi ?

Soudain un rictus de douleur prit possession de ma bouche. Je m'endormis dans un sommeil, peuplé de cauchemar.

Froid. C'est le seul mot qui me vint à l'esprit pour caracté risé l'ambiance. Depuis quand avait-il fait si froid ? je me souvenais de cet hiver il y a 6 lunes.
<<La lune était à son apogée cette nuit là. la voûte celeste semblait avoir avalé ces étoiles sintillantes ne laissant qu'un grand vide sombre et effrayant. Perle Lactée se traina derrière un gros chaîne écumante et souffrante. Son ventre emettait des bruits bizars. Elle se laissa tombé sur le flanc. De terrible spasme la secouère. A son arrière train des pattes sortaient, suivis d'une petite tête maculant la robe de neige de la jument. Quel soulagement quand elle sentis enfin que son poulain était né. Celui ci était absolument magnifique. Ces grands yeux ébènes la fixait avec curiosité et son pelage humide semblait avoir capturer un rayon de lune entre ses poils. Le poulain secoua la tête est hennit découvrant l'usage de sa voix. Sa mère le lécha avec tendresse en le rassurant. Cependant, il n'était pas seul. Un puissant étalon noir surgit. Il toisa le petit et reporta son regard sur la jument. Les yeux de celle-ci brulait de haine, de peur et...de passion.
<< Vas t'en Coeur de Sang.
-C'est mon fils. Il faut que tu l'accepte. >>
Des larmes ruisselèrent sur les naseaux de la jument. Elle implora le père qui s'aprochait dangereusement du poulain. On pouvait alors remarquer dans son dos de longue aile de chauve-souris autant que plumeuses était celle de la mère.
<< S'il te plaît ne fais pas sa ! C'est ton fils >>
La créature marqua une hésitation. Mais il semblait résigné. Un coeur pour du sang. Un coeur pour la vie. Et la mort. Tout fut si soudain. De longues griffes arrachèrent de la poitrine du nouveau-né un coeur noir et sanguinolant. Le trou se reboucha. La jument poussa un hurlement déséspérée. Le père s'envola le coeur entre les pattes vers la lune. Le poulain gisait sur le flanc, inconcsient. Perle Lactée fit tout pour le réanimé suppliant le troupeau des Etoiles de lui rendre son fils. En vain et l'echo de ses prières ce perdit dans la nuit sombre. Elle poussa un hurlement déséspéré. Tout à coup, une silhouette brumeuse se matérialisa devant la mère. Un jeune loup avec une étrange chaine d'argent.
<< Sauve-le, murmura-t-elle. Devient son esprit totem et protège le. >>
Et elle s'écroula dans son dernier rale. Le loup l'enterra. Il rpia le troupeau des Etoiles de sauver son ame. Puis il se tourna vers le poulain.
<<La seul chance pour toi d'être quelqu'un de bon, c'est de tuer ton perd et récupérer ce qui t'es dut. mais pour cela deviens toi-même. Trouve ton nom. >>
Et l'animal se coula en lui. >>

Jamais Vif-Aregnt n'aurait put soupsonner cette tournure de l'histoire. Sans Croc, il serait mort. Et son père était le pire monstre qu'il n'eu jamais connu. Il se rappela la geule béante du lou titanesque. Est-ce que je vais mourrire en commensant une quête qui prendra fiin en même temps que moi ? La mort. Pour lui ca a toujours été un évènement banal sans grande importence. la plupart des êtres ont peur de la mort. Il leur est si difficile d'accepter qu'un jour leur quotiudein prendra fin.
Et maintenant la vie lui semblait si attirante ! la mort, il se rendait compte que c'était une tragédie : ne plus revoir ceux que l'on aime et ceux qui nous aime. Peut importe comment on meure. Ce qui est important c'est ce que l'on fesait au moment de mourrire. Et moi, j'étais prêt à aimer. J'ouvris lentement les yeux. Mon Trépas avait été reporté. Je ne sus exprimé mon soulagement.
Et c'est avec horreur que je découvris le corps ensanglanté de celle qui représenté tout pour moi. Une vie contre vie. C'est la loi.

Dark Moon, cette jument à la robe aux nuances d'un champ de roses, aux délicates pétales d'un pourpre soyeux, presque noir, sous une aube timide, me lança un sourire rayonnant de la joie de me retrouver. J'y répondis avec plaisir, avant de m'ébrouer copieusement. Dans mon esprit, Dwalath avait repris son chant, si terrible qu'une seule note de celui-ci aurait suffi a assassiner toute une armée. Je me mis à rires en trilles joyeuses à cette étrange pensée, bientôt reprise par Dwalath qui consentit à arrêter sa torture musicale.
<< Pfff, ta tête est très intéressante, ma vieille, mais j'ai besoin de me dégourdir les pattes, je crois bien... >>
Le regard quelque peu vide, parlant comme dans le vent, je demandais, légèrement affolée :
- Qu'entends-tu par...?
Je n'eus pas le temps de terminer ma question, que déjà, la réponse s'annonça... Un spasme nerveux parcourut mon corps, ma phrase se termina en un gargouillis cependant que ma vision se recouvrit d'un voile de blancheur immaculée...
- Célesta ! s'écrièrent mon amoureux et ma nouvelle amie en chœur.
Mais, à peine avaient-ils fait un geste que la crise était terminée. Je repris mes esprits, en respirant avec difficulté. Dwalath, fantôme légèrement transparent, m'observait en penchant la tête, un air narquois sur face innocente. Sa fourrure de satin ténébreux scintillait négligemment aux première lueurs du soleil qui s'éveillait, cependant que ses marques mystérieuses d'amarantes rayonnaient d'une lueur de sang qui leur était propre. Ses yeux printanier pleins de malice me sourirent.
- Célesta, que regardes-tu ? me questionna Dark Moon, intriguée, manifestement.
Je ne répondis pas de suite, mon regard rivé sur la silhouette spectrale de la louve.
<< Bah quoi ? demanda celle-ci, curieuse. >>
Enfin, je pris conscience de la réalité.
- Désolée, c'était Dwalath, mon Totem... Elle avait besoin et envie de se dégourdir les pattes...
Ils hochèrent la tête et la jeune guérisseuse commença à brouter l'herbe opalescente sous le soleil qui dardait ses rayons sur la petite clairière où nous nous trouvions à l'instant. Vif-Argent s'approcha de moi, heureux et s'allongea dans le tapis moelleux et vert qui recouvrait le sol, parsemé de délicates fleurs qui ouvraient doucement leurs corolles chargées de pollen. Je me blottissais contre son flanc chaud, avant de fermer les paupière, nageant dans un intense bonheur, légèrement réchauffé par l'astre solaire. Une sorte de ronronnement sortit de ma gorge et le bel étalon à la robe de Lune rit doucement. J'ouvrais les yeux, pour me retrouver à fixer les prunelles de nuit brumeuse impénétrable et aux insondables profondeurs de l'élu de mon cœur. Nous restâmes un moment ainsi, à nous fixer. sans nous l'être déclarer, nous savions que les sentiments que nous éprouvions l'un envers l'autre étaient réciproques et l'amour m'apaisait étrangement. Nous observâmes, serrés l'un contre l(autre, un ballet de papillons voleter avec une grâce inimitable, des nuées d'oiseaux voler au-dessus de nos tête émerveillées.
Bientôt, sa robe illuminé de soleil levant, Dark Moon, le sourire aux lèvres, nous rejoignit. Elle se laissa tomber à nos cotés, cependant que je m'enfonçais doucement dans les Bras de Morphée...
La dernière chose que je vis avant de sombrer fut Dwalath jouer avec Croc, le Totem de Vif-Argent, ce loup étrange, mais magnifique, avec son pelage aux nuances douces de poussières d'étoiles.
Je fis alors un rêve étrange...
J'étais seule, sous ma forme de jument. Je fus un instant déstabilisée d'être aussi grande, et failli perdre l'équilibre. Je me repris et avançai doucement, cependant qu'une brume telle que l'on en voit seulement dans les songes, m'entourait. Je cherchais quelque chose, quelqu'un. Mais qui ? Un nom vint à voguer dans les ténébreux méandres des eaux de mon esprit : Azzlan.
Sans réfléchir, ces mots franchirent mes lèvres :
- Azzlan ? Où es-tu ?
Je continuait à marcher jusqu'à ce qu'une forme allongé à terre, à la robe de feu m'interpella.
- Ah, Azzlan, je t'aie trouvé ! Déclarais-je.
Faiblement, il se tourna vers moi, l'air triste.
- C-Célesta...
- Chut, calme-toi ! Lui dis-je, lentement, m'approchant encore de lui.
- Célesta, tu te souviens du jour où je suis arrivé dans le Troupeau du Tonnerre ? me questionna-t-il soudain.
Prise au dépourvu, je répondais simplement :
- Comment l'oublierais-je ?
Il parut plonger dans une myriade de souvenirs, avant de me signifier, nostalgique :
- J'étais un jeune cheval de 12 Lunes apeuré. je venais de perdre ma mère. Mais lorsque je vis Étoile d'Orient, sortir de sa tanière, suivit par une magnifique jument à la robe d'or. Dès que je l'aie vu, j'ai su que c'était elle l'élue de mon cœur. je me suis battu pour elle, je suis devenu le guerrier le plus valeureux. Puis j'ai été capturé, séparé de ma raison de vivre. Je suis devenu Chef du Troupeau du Désert. Puis un jour, dans un champ, je l'ai revu. Elle était en train de brouter. Célesta, cette jument, c'est toi. je t'aime et je t'aimerais tout au long de ma misérable vie. Mais je n'arrive pas à croire que tu préfère ce Vif-Argent plutôt que moi...
Ses mots me touchèrent en plein cœur, telle une flèche. Quand enfin comprendrait-il ? Que je l'aimais, mais d'amitié ? Mes yeux s'enflammèrent, cependant que je me lançais, voulant enfin mettre les choses au clair :
- Écoute, Azzlan, je t'aime comme un frère, mais d'amitié seulement. Celui que j'ai attendu si longtemps, qui éclaire à présent ma vie telle une Lune magnifique, c'est Vif-Argent. Depuis ma naissance, le mot "amour" était tabou. personne ne voulait de moi, j'étais seule et même mes parents me détestaient. Je ne les ais même pas connus en fait... Alors, j'ai rencontré Ébène. Même avec la mort, je l'aime toujours et il le sait, mais j'ai tourné la page et mon cœur à présent se consume pour ce bel étalon à la robe de nacre, aux yeux insondables et nos sentiments sont réciproques. Sache que toujours, tu seras mon ami, et un des meilleurs, mais maintenant que j'ai enfin trouvé le bonheur, ne me le gâche pas... S'il te plait..., ajoutais-je, alors que le rêve se dissipait, que la réalité me revenait.
A mon brusque réveil, je sus qu'Azzlan était seul et souffrait. Il fallait le retrouver !
- Azzlan ! dis-je, soucieuse pour lui. Il est malade il faut l'aider.
Un simple coup d'œil échangé entre mon amoureux et moi nous suffit à résumer la situation. D'un bond leste, Dwalath me sauta dessus avant de réintégrer ma tête et nous nous mîmes en marche, liés tous 4 par l'amitié et l'amour, essayant de retrouver le malheureux étalon perdu et blessé...

- Écoute, Azzlan, je t'aime comme un frère, mais d'amitié seulement. Celui que j'ai attendu si longtemps, qui éclaire à présent ma vie telle une Lune magnifique, c'est Vif-Argent. Depuis ma naissance, le mot "amour" était tabou. personne ne voulait de moi, j'étais seule et même mes parents me détestaient. Je ne les ais même pas connus en fait... Alors, j'ai rencontré Ébène. Même avec la mort, je l'aime toujours et il le sait, mais j'ai tourné la page et mon cœur à présent se consume pour ce bel étalon à la robe de nacre, aux yeux insondables et nos sentiments sont réciproques. Sache que toujours, tu seras mon ami, et un des meilleurs, mais maintenant que j'ai enfin trouvé le bonheur, ne me le gâche pas... S'il te plait..., ajouta-t-elle.

Puis l'image de Célesta se dissipa jusqu'à disparaitre. J'avais horriblement mal. J'avais l'impression d'être enfermé dans un enclos. J'essayais de me levai,s mais je retomba lourdement au sol. J'avais un bandage à la tête et à la patte. J'étais paniqué et je commençais à m'agitais.

- Du calme mon beau ! Dit une voie inconnue.
Je me retourna et vie une jeune bipède. Se qui me paniqua plus.
-Doucement Azzlan ! Redit-elle.
Azzlan ? tu connais mon nom, toi ? Dit-je en mon fore intérieur.
- Tu ma laissais il y a 3 ans. Tu te souvient c'est moi, Cara. Je t'est vu naître. Insistai-t-elle
Ouais, ouais moi aussi ! Et puis qu'est-ce que tu raconte ! Je ne parle pas le bipède moi !
- Le véto à dit que dans 2 semaine tu seras assai fort pour pouvoir acceptais un cavalier sur ton dos.
MON DOS à moi !!! Nan mais tu déconne là ?!
-Bon je dois y allais à toute Azz !
Ouais c'est ça ! DÉGAGE !!! Quand est-ce que je pourrais partir de cet endroit maudit ?
Je me releva avec peine et adressa une prière muette aux guerriers de jadis.
- Troupeau Des Étoiles, je vous en supplie, faite moi sortir de là ! Amenais mes amis à moi pour qu'il m'aide à m'échapper.

Je repensa à mon troupeau, non, mes compagnons que j'avais délaissais. Et la pauvre Célesta que j'avais harcelait.

- Célesta ? Henni-je Si tu m'entend ! Je m'excuse pour mon comportement ! Et pour mes compagnons qui mon supportais jusque là ! Je ravala un rire. Alors Troupeau Des Étoiles, aidais moi je vous en supplie !

Ma patte blessais se tordis et je m'écroulai. Visiblement j'avais fait trop de bruit. La jeune bipède ouvra la porte de l'enclos en grand. Je fourni un dernier effort pour me levais en vitesse et m'enfuir. J'étais enfin libre ! Je me cacha près d'un arbre pour m'y reposais. Mais avant, je remercia le Troupeau Des Étoiles. Et enfin je tomba dans un sommeil réparateur.

L'espoir commençait à lentement se dissiper, laissant place à une inquiétude mordante qui contaminait tout notre petit groupe. Aucuns mots n'étaient échangés, nous nous contentions de partager des regards emplis de tristesse, un peu plus désespérés à chaque pas, respectant un silence de rigueur pour Azzlan, notre compagnon et ami perdu...
Je marchais en tête, Dark Moon et Vif-Argent me suivant de peu. J'inspectais alentours, reniflais le sol, cherchant une quelconque trace qui nous redonnerait courage, une piste pour essayer de trouver le pauvre étalon, mais rien ne transparaissait, tout indices et preuves d'existence du Chef du Troupeau du Désert semblant avoir disparues...
Et cependant que la végétation devenait plus dense, nous immergeant dans une véritable jungle de fleurs aux corolles chargées de pollen et d'où il émanait d'étonnantes fragrances, et de magnifiques plantes étranges de par leur aspect, les premiers signes du crépuscule s'installaient. Le soleil déclinait doucement et dardait ses derniers rayons d'or à travers la véritable voûte de feuillages entremêlés qui nous surplombaient, laissant parfois passer une trouée d'un ciel opalescent, nuancé de couleurs pastelles.
Dwalath était de nouveau sorti de mon esprit pour se mêler à nos recherches, gambadant autours de nous en lançant des regards intrigués sur la faune et la flore abondante, souriant pour un rien, heureuse d'être retourné à la vie. Par un étrange tour de magie, elle avait réussi à se rendre visible aux yeux de mes deux compagnons ébahis de la voir enfin, cette louve au caractère bien trempé et à l'humour si particulier.
La pénombre s'installait, tandis que je trottais, le pas lourd, abandonnant ma cadence légère et gracieuse qui ressemblait tant à une danse, mais que mon Totem avait gardé, mes yeux scintillant dans la noirceur de l'endroit telles deux émeraudes.
Soudain, Dwalath gémit. Brusquement, je fis un bond souple et svelte avant de constater qu'elle grattait de la patte une sorte de talisman par terre. Dark Moon et moi nous lancèrent un regard intrigué, nos sourcils levés en signe d'interrogation avant de s'approcher. Vif-Argent était déjà en train de l'analyser de son regard de nuit brumeuse. Quand j'arrivais à mon niveau, il me sourit tendrement et je me blottissais contre lui, heureuse de sa réconfortante présence.
- Qu'est-ce donc ? Questionna mon amie en baissant l'encolure, ses crins voletant dans la brise du soir.
Ma protectrice retourna l'objet, avant de le prendre délicatement dans sa gueule adamantine.
<< C'est une de ces fioritures que les humains portent au cou, déclara-t-elle, réprimant un rire. Je vous annonce donc à regrets que ce n'est pas dangereux ! >>
- Dwalath ! m'offusquais-je avant de joindre mes joyeuses trilles à celles de mon amoureux et de la Guérisseuse de l'Ombre.
Je fis un pas pour voir de plus près, avec une plus grande attention, ce que les Bipèdes appelaient "collier". C'était un objet très fin, de bon goût, trouvais-je. Simple mais original auraient été des mots qui lui conviendraient parfaitement. Voyant mon grand intérêt pour celui-ci, avec un coup d'œil plein de malice, mon double, dans un geste à peine perceptible, reprit la chose de mes convoitises avant de me sauter dessus et de me l'accrocher au cou. Je ruais, grognais avant d'essayer de me dégager de l'emprise de la "fioriture".
<< Oh, ça te va très bien ! commenta simplement Dwalath avec un rire goguenard. >>
Mes prunelles, incandescentes, la fixèrent avec un air dangereux.
- Calme-toi ma Célesta, fit Vif-Argent, conciliant. Ces gemmes couleur amarante ressortent très bien sur ton pelage d'onyx et l'argent mets tes yeux en valeur.
Cette phrase, apaisante en tous points, me fit arrêter mes gesticulations. Après tout, je l'avait trouvé beau, et s'il m'allait bien... Mais, n'admettant tout de même pas ce que j'avais constater, pour garder ma fierté, je ne remerciais absolument pas Dwalath et à la place, l'ignorait tout à fait. Elle me tira la langue avant de se mettre à courir.

Bientôt, alors que nous débouchions dans une vaste plaine où s'étendaient collines et herbes à perte de vue, Dame Lune sortit de derrière son halo nuageux. Toujours pleine, elle arborait une couleur rousse et énigmatique.
<< Lune de rousse, nuit de sorcières ! pépia mon Totem. >>
Je levai les yeux aux cieux.
Négligemment, les étoiles brillaient, et quelque peu en dessous de l'astre nocturne, un point d'un rouge soutenu, plus gros que les autres, attira mon attention.
- Oh, on voit bien Mars ce soir ! s'écria Vif-Argent, répondant ainsi à ma question muette.
En un vaste océan, dans un mouvement synchronisé et d'une grâce, d'une volupté sans pareille, les hautes herbes qui m'arrivaient jusqu'au poitrail se courbaient, parcourues de petites ondulations, telles des vagues sur une mer agitée. Je contemplais avec émerveillement le spectacle, illuminé par les arpents d'ambre de la Lune qui leur donnait une couleur de saphir légèrement rougeoyant.
Soudain, Dark Moon et moi nous figeâmes. Dans le lointain, sous un chêne aux feuillages drus et aux fruits déjà mâtures à ce que je pouvais voir, une forme, allongée en travers des racines de l'antique arbre, attira notre attention. Robe de feu, crinière de braises ardentes. Pas de doute, c'était bien Azzlan !
- Azzlan ! fîmes-nous en chœur, nos voix résonnant dans la nuit calme et sereine, avant de nous mettre à galoper, convergeant tous vers le même et unique point.
Il tourna faiblement la tête vers nous, et un soupir de soulagement secoua ses côtes, cependant qu'un immense sourire éclairait son visage.
Il me fixa d'un air tendre et résigné, avant d'essayer de se mettre debout, sa joie se transformant en moue de souffrance, sous l'effet de la douleur.
Heureux, la joie habitant de nouveau nos cœurs assombris depuis la mâtinée par le sort de l'étalon, tout à nos retrouvailles et a essayer de voir ce qu'Étoile d'Arabie s'était fait à la jambe, nous ne vîmes pas arriver la jeune fille. Elle courait vers nous, enhardie de voir d'autres chevaux à la beauté sans pareille, la force dans le sang et respirant la bonne santé. De suite, elle flasha sur Dark Moon, sur sa robe de rose délicate d'un pourpre si particulier, mais, repérant les deux louves, s'arrêta. Elle se ressemblaient de manière frappante et cela la terrifia. La Lune lui fit un clin d'œil et elle remarqua sa couleur rousse. Sorcellerie dans l'air?
<< Ah, Azzlan ! Tes bêtises m'ont manquées, mais à un point !... Je te jure, mon vieil incapable ! rigolai Dwalath dans une imitation assez convaincante d'un ton mélodramatique. >>
Mais la jeune fille dénommée Cara, frappée de peur, recula d'un pas. Un loup...qui parle ? Impossible ! Elle trébucha sur une pierre, et tomba sur le sol. Le bruit de sa chute m'interpella et je me retournai pour la découvrir, ses traits fins frappés d'horreur. Je m'approchais d'elle à petits pas, cependant qu'elle reculait encore, un cri à la frontière de ses lèvres.
Mais que faisait-elle ici, seule, alors que la nuit recouvrait déjà le monde ? je penchais la tête sur le coté. Je poussais un petit gémissement servant à lui indiquer que je ne lui voulais aucun mal. Ne comprenant pas, elle essaya de se remettre debout, sans succès.
- A-A-Azzl-Azzlan, bégaya-t-elle, ai-aide-moi ! J'ai peur !

Cara semblais terrifiée. Je m'approcha de Célesta.
- Célesta, recule toi s'il te plaît. Demandais-je.
- D'accord. répondit-elle.
Je m'approcha de Cara, méfiant. Elle me regardais. J'approcha ma ganache près de sa joue. Elle se remit debout et me saisit l'encolure. J'eus un mouvement de recule. Je vit alors son aire dépitais et je me remit à coté d'elle.
- Oh, Azzlan comme tu m'a manqué ! Dit-elle.
- Toi aussi, même si je ne me souvenais pas très bien de toi. Dit-je dans ma langue.
- Vient, je te ramène à la maison. Marmonna-t-elle.
Je me recula dès que je comprit sa phrase. Je baissa l'encolure et les oreilles. J'avançais dans sa direction et elle, elle reculais. Mais je ne vit pas la racine devant moi. Ma patte blessais buta dessus et je tomba dans un hennissement de douleur. Vif-Argent la fis déguerpir tendit que Dark Moon s'approcha de moi.
- Montre moi ta patte. Ordonna-t-elle.
Je la lui montra. Mon regard croisa le sien il était magnifique. Elle s'affairait au tour de moi. Elle appliqua un cataplasme. Je réussi à me lever.
- Il faut rentre dans nos troupeaux respectif. Dit-elle.
- Oui tu à raison. Répondit Célesta.
Vif-Argent se contenta de faire un signe de la tête. Célesta et lui partirent ensemble. Dark Moon et moi prirent le même chemin, car nos troupeaux sont très proche l'un de l'un.
- Merci, Dark Moon ! La remerciais-je.
- Oh tu peut m'appelais Moony ! Dit-elle avec un rire.
- Ok, euh Moony... Dit-je timidement.
Elle ravala un rire. Pendant le chemin nous parlions de tous et de rien. La frontière approchais. Elle me raccompagna à la frontière et me donna un petit coups de tête dans l'épaule comme signe d'amitié. Je le lui rendit. Une patrouille vient à ma rencontre.Ils vurent surprit de me voir si heureux. Nous rentrons dans le calme jusqu'au camps. J'entrai dans ma tanière et m'endormit aussitôt. Mon sommeil peuplé de rêve.

A pas lents, quittant bien à regrets Vif-Argent, je rentrai chez moi avec ma chère Dwalath. Nous étions devenues inséparables, tout comme mon cher étalon à la robe de reflets lunaires. Je me mis à rêvasser, son image flottant sur les tumultueuses eaux de mon tortueux esprit, astre à lui seul, produisant une réconfortate lumière d'argent pure qui lui était propre.
Les membres de mon Clan me regardèrent passer, le regard empli de tendresse et d'euphorie d'enfin me voir d'humeur joyeuse. Je multipliais les signes de pattes et grands surires éblouissant, ma robe d'or scintillant comme un petit soleil, se reflètant dans les prunelles attentives de mes amis et de ma "famille".
J'avais réintégré forme équine, bien que cette enveloppe charnelle de louve "Dwalathienne", comme il me plaisait à l'appeler me plaise grandement, plus que celle dans laquelle mon âme, mon corps éthérique était à présent contenu.
Je soupiris avant de gagner ma caverne postée sur un promontoire rocheux et cachée par l'abondante végétation. Des roses aux délicats parfums grimpaient le long de la pierre brute, se balançant aux grès des brises estivales et tièdes. Je passai sous l'arche aux fragrances odorantes et entêtantes avant de m'allonger sur le sol de sable fin, mes pensées tournoyant. Je lapais un peu de l'eau claire qui coulait en un petit ruisseau rafraîchissant, quand soudain, un cri déchirant retentir à l'extérieur. Le ciel, d'un noir d'encre, ne laissait percer aucune lumière. Prudente, mon corps battant désordonnément, je sortais à petits pas apeurés de mon chez moi.
Au moment-même où mes sabots de jais, lustrés passaient le pas de la cavitée, un éclair bleuté marbra la voûte céleste, coleur des Limbes Démoniaques, suivit de près par le grondement lointain du tonnerre. Je frémis. L'orage ! J'aimais tant ce temps !
Enhardie par cette perspective, je rottais allègrement jusqu'au bord extrême de la falaise, hennissant de mon bonheur.
Je fermais les paupières, cependant que la pluie, à grosses gouttes, se mit à tomber, tâchant mon pelage, qui prenait une teinte cuivrée sous l'effet de l'humidité.
Mais alors que Dwalath dans ma tête ronflait bruyamment, profitant de la nuit, une nouvelle série d'éclairs illumina le ciel ténébreux. Sous l'effet de cette brusque clarté, mes prunelles se rouvrirent. Foudroyé, dans un grand bruit, un arbre s'abbatut au loin, un début d'incendie le prenant, contaminant les sortes d'habitations lointaines. Horrifiée, j'essayai de me ressaissir. Sous mes yeux, le Clan du Vent, en contrebas, brûlait...
Sans réfléchir, je me cabrai avant de galoper à toute vitesse vers les lieux du drame...

(Suite, dans le Troupeau du Vent, la Caverne du Chef, avec, si possible, Azzlan, Dark Moon, et bien évidemment, Vif-Argent, qui va être mis à l'épreuve du feu, héhé ! Ainsi que moi, héhé...)

(Ok j'y got !)

Cool ^^

J'y go !!