La première Assemblée

J'entendit le hennissement du départ de l'assemblée. J'interonpit assez joyeusement Célesta mon amour et Étoile d'Orient mon ancien chef et mentor.
- Célesta, Vif-Argent. Déclare-je. Nous devons nous rendre à l'assemblée. Ebène et Célesta se séparèrent, ma belle me regarda, partagé entre son devoir de chef et son envi de rester avec Ebène. Enfin elle se touna vair moi.
- D'accord. Me répondit-elle. Mais comment, je ne peut y aller comme ça ?

aïe !! En effet elle ne pouvait pas y allé comme sa...Je lançcait un regard de detresse à Blood. Celui-ci haussa les épaules et disparu entre les taillis : pas ses affaires. je me sentis très angoissé tout à coup, encore plus ébranlé qu'après ma...rencontre. Croc. Un nom simple mais très effrayant. Dans mon esprit, me concentrant, je cherchait un peu de sa présence. Il ne se manifesta qu'au bout de quelques minutes. Il me regarda d'un oiel inquisiteur. J'était toujours aussi captivé par sa silhouette gracile. Comme la première fois, il se coula entre mes pattes, me frolant. Il me donnait des frissons dans tout le corps. Il finit par chuchoté, visiblement satisfait de sa prestation :
<<problème ? >>
Manifestement son langage semblait limité...ou le fesait-il pour m'impressionné. Je décidait finalement de m'adapté et désigna Celesta du bout du museau. Je me rendis alors compte qu'une fois de plus, le temps s'était arrêté. je repris avec insistance :
<<celesta problème >>
Croc machouilla sa chaîne avec un semblant d'indifférence. Ce loup m'exaspérait. Il finit par déclarer :
<< jolie femelle >>
Cette réplique m'iirita au plus haut point. Je lui crachait à la figure :
<< Tèu n'es pas la pour te trouver une compagne !!!! >>
Je regrettait alors mes paroles car on pouvait lire la tristesse dans ses prunelles noirs. Mais cette réprimande le fit retourné à un débat sérieux. Il réfléchit encore deux ou trois minutes (ce nétait pas le temps qui me manquait puisse qu'il était arrêté). Enffin après avoir délaisser sa chaîne de ses crocs il déclara :
<<totem loup être. trouvé totem dans coeur. >>
Tout devint soudain limpide dan sma tête. Grace à ce conseil le torent bouillant et infernale c'éait arrêté. Il fallait qu'elle trouve son esprit totem comme j'avais trouvé le miens. Je me retournais vers Croc qui aquiesa. Apparament il semblait entendre la moindre de mes pensées.
<< Je suis la Fascination. Je suis celui que l'on oublie pas. Tu es comme moi. A elle de comprendre qui elle est et sa vrai forme elle prendra. Comme toi. >>
Mon totem n'avait pas remué les lèvres. C'était ses pensées ! Mais ses paroles m'intriguais. je voulu en savoir plus mais Croc avait disparu me laissant seul avec toute mes questions. Je resseentis alors un vent chaud. Le temps avait reprit son cours normale. les autres me regardait soudain bizarement. Azzlan me demanda avec un brin de suspition :
<< Qu'as-tu à l'oeil ? ? Et la chaîne ? tu m'explique ? >>
Je songeais alors aux étranges paroles du loup : le Fascination....la vrai forme.... J'avais prit ma véritable apparence. J'en fut dérouté. Mais ce qui n'expliquait pas la Fascination. Et je m'aperçu alors que c'était avec Fascination que les autre me regardaient. les choses tournaient mals.... Mais il fallait que j'explique à Celesta comment retrouver son apparence equine !
<< Celesta, il faut que tu....>>
Ma phrase tomba en suspens car Ombre de Nuit fit irruption, haletante :
<< Cela fait longtemps que je vous cherche, souffla-t-elle, tout le mon de vous attend à l'assemblé !!! >>
Son regard se posa alor sur moi puis sur Celesta et elle eu un mouvement de recul. Alors elle me regarda. C'était presque pire. Oui vraiment, les choses prenaient une très mauvaise tpournure !!

En voyant Ombre de Nuit arrivais pour nous amenais à l'assemblée, Célesta resta immobile presque pétrifiais, la jeune lieutenant regarda d'abords son chef puis Célesta. D'un léger signe je fis signe à Célesta et Ébène de s'enfuir. Se qu'ils firent immédiatement.
- Ombre de Nuit on te racontera tous ça mais promais nous de ne rien dire. Lui demandais-je. Et dit que nous avons un empêchement et qu'ils doivent commençais sans nous.
- Je n'est pas d'ordre à recevoir de toi ! Me répondit la jeune jument.
- Ombre de Nuit écoute se que te Étoile D'Arabie. Lui ordonna Vif-Argent.
- D'accord Étoile D'Argent. Elle s'inclina respectueusement et reparti comme elle était venue.

Grâce à ma très bonne ouïe, j'entendis la réplique de mon sauveur et revint en courant vers le petit groupe. Ombre de Nuit s'était en effet allé, de retour à l'Assemblée.
De nouveau, je me mis assise et aussitôt, mes yeux couleur de printemps joyeux, grands ouverts, stupéfiés, fixèrent le bel étalon à la robe lunaire avec un intérêt mêlé d’angoisse. Avais-je été la seule à voir l’intriguant Vif-Argent se muer brièvement en un loup au pelage couleur de poussières d’étoiles ?
Un regard discret lancé à Bloodspill m’indiqua que non. Lui aussi avait eu cette vision des plus étranges et cela l’inquiétait, bien qu’il essaye de garder un masque de totale impassibilité sur sa face.
Les Esprits Totems n’étaient pas un mythe, ils faisaient partis de la réalité, erraient parmi nous, pauvres âmes, empreintes de vies passées attendant l’heure de leur gloire éphémère…
Ils étaient en nous, attendant leur révélation, étaient une part de nous, de moi…
Je poussais un grand soupir d’incompréhension et d’exaspération, fermant hermétiquement mes paupières. Non, pour ce soir, c’en était trop. Tous ces évènements, toutes ces métamorphoses, ces secrets, trahisons…
Tout cela me chamboulait au plus profond de mon être. En effervescence, tremblant de tous mes membres d’excitation et d’énervement, j’essayai de retrouver ma sérénité intérieure habituelle en écoutant la mélodie de la nature, le doux bruissement des feuilles dansant dans la légère brise tiède, la mélopée du clapotis d’une cascade d’eau pure et fraîche…
Etrangement, tout cela m’apaisa, et je pus bientôt rouvrir mes yeux à la flamme quoique toujours quelque peu soucieuse.
Je m’ébrouai, goûtant la paix de tous mes sens canins et affinés. Vif-Argent m’observai, curieux et je crus un instant voir briller deux crocs aux reflets adamantins, dépassant d’entres ses lèvres. Figée, je me repris avant de constater que cela n’avait été qu’un mirage. A moins que je n’aie vue…l’âme du loup qui habitaient le bel étalon ?
L’intéressé fronça légèrement ses sourcils nacrés et pencha la tête sur le coté, l’air de me demander ce qui n’allait pas. Avec nombres de mimique, j’essayai de lui expliquer ce qui n’allait pas, mais je ne réussi qu’à déclencher une crise d’hilarité chez lui, bientôt reprise par le vénérable Blackblood. Les autres nous dévisagèrent avec un sourire en coin, mais nous n’y fîmes pas attention, obnubilés tous trois par ce qui s’était passé.
Finalement, agacée par tant d’incompréhension, je lâchais :
-Vif-Argent ? Bloodspill ? Je peux vous parler, s’il vous plait ?
Les deux concernés hochèrent dignement la tête avant d’étouffer un nouveau rire devant la grimace jalouse d’Azzlan, et de s’éloigner dans un coin sombre de la forêt, ombragé par un cèdre centenaire au tronc gigantesque et marqué par le Temps. Je les suivis en trottant allègrement, le sol défilant sous mes coussinets rebondis, sous mes grosses pattes.
Je m’asseyais devant mes deux amis, leur souriant, avant d’entonner, le ton plus grave et sérieux :
-Dit moi, Vif-Argent, tu t’es…
Mais je m’arrêtais en plein dans ma phrase, un air niais sur ma face.
-Célesta ? commença l’étalon, inquiet.
Mais Bloodspill lui intima de se taire, sèchement, ce que j’entendis à peine.
Mes yeux étaient captivés par mon double parfait, assis à une vingtaine de mètres de moi. Une louve aux poils de nuit, aux yeux d’émeraude brillant tels deux joyaux dans la nuit, des tatouages de sang vermeil sur sa fourrure d’ébène, me regardait, attentive. Le vent provoquait quelques petites vagues étranges dans son pelage, et la lueur de la Lune, astre nocturne la rendait légèrement translucide, tel un fantôme, spectre étrange.
Je fis un pas pour m’approcher d’elle, hypnotisée. Dans ma tête, une voix me murmurait de la rejoindre. Cette louve, au poétique nom de Dwalath, je le savais de tout mon moi conscient n’était autre que mon Esprit Totem…

Je n'était pas très cotent que l'on me laisse de côté. Je piaffais d'envie d'aller les rejoindre mais je ne peut pas Célesta ne m'a pas demandais de venir, même si je ne sais pas pourquoi elle fais tout pour me rendre jaloux. Mais bizarrement la forêt était calme il n'y avais aucun bruit. Je leva la tête et fit que la Lune était caché l'assemblée était fini. J'espère que nos lieutenants respectif auront eu l'idée de guidée les troupeaux vers les camps.
- Lune D'Ombre. Va prévenir les lieutenants qu'ils doivent guidais les troupeaux, et toi tu rentre et tu ne pipe mot. Lui ordonnais-je.
- D'accord... Me répondit-elle.
Je savais qu'elle était déçu de ne pas pouvoir rester.
- Ne t'en fait pas je te raconterais tous. Lui promis-je.
- Merci ! Me dit-elle.
Elle s'était levais et est parti au petit galop. Maintenant j'étais définitivement seul et je ne pouvais que attendre les autres. Mais soudainement Moon Light apparu se qui me arracha un hennissement.
- Que fait tu ici. Lui demandais-je interdit.
- C'est dingue ! S'exclama-t-il. C'est impossible de te parler seul à seul.
- Tu est content je suis seul maintenant. Lui répondit-je méchamment.
- Va falloir que tu sois plus sympa avec moi. Me dit-t-il d'un ton égale. C'est ta mère qui ma choisi pour être un parti de toi. Et je sais que malgré tes aires de grand étalon, tu est très respectueux... Sur tout avec cette jeune jument, Célesta. Me dit-il d'une voie mielleuse qui me dégoutais. Et tu devrais être aussi respectueux avec moi ! Cria-t-il.
- Ma mère ta peut-être choisi mais pas moi, alors sort de mon esprit ! Lui ordonnais-je.
- Si tu veut... Mais avant, veut tu revoir ta Mère ?
J'étais surprit par sa question, revoir ma mère, c'est mon plus grand rêve. Je me décida enfin à lui répondre.
- Comment puis la voir ? Lui demandais-je à regréais.
- C'est simple, fait moi confiance et prend mon corps. Tu à vu Célesta elle à retrouvais son ancienne amour. Me dit-il.
La vérité était difficile à avalais. Mais il avais raison.
- Comment puis-je prendre ton corps ? Lui demandais-je désespérais.
Sans me répondre il se dirigea vers moi et entra dans mon corps pour la première fois. Je me senti bizarre. J'étais pris de spasme très douloureux, un petit filet blanc s'échappa de ma bouche. Je senti des sorte de coussin sous mes sabots. Je les levas, mais se n'était pas mes sabots mes des cousiné, je me retourna mais ma queue n'était en crin mais en poil. Je me mis à fixer le sol. Je fis des sabots. Des sabots que je connaissais, je leva doucement ma tête et je vis... ma mère. Mes pattes se dérobèrent sous moi, ma mère s'approcha et m'aida à me relevais.
- Mon petit... Dit-elle d'une voie douse.
- C'est... Vraiment... Toi ? Bégaillais-je
- Oui mon petit.
Je m'approcha d'elle et fourra ma tête dans ses poils et elle se serra contre moi. C'était un moment magique. J'espérais qu'il ne sois pas interromprons pu. Mais ma mère se recula.
- Je voudrais voir Célesta Azzlan. Je la vois tout les soirs mais jamais pour de vrais. Me demanda-t-elle.
- Tu est sûr ? Lui demandais-je. Elle me fis un petit signe de tête. Mais je ne veut que l'on me vois comme ça.
- Se n'est pas grave.
- Bon d'accord.
Nous étions en route vers l'endroit où il était parti. Nous faisions enfin notre apparitions dans la clairière. Les autre nous regardais comme si nous étions de parfais inconnus. Soudain Moon Light apparu. Ils avança vers une louve qui était le sosie parfait de Célesta.
- D... Dwalath ? Demanda-t-il.
- Moon Light ? Voulut-elle savoir.
Ils avancèrent l'un vers l'autre et se cajolèrent. J'aimerais faire pareille avec Célesta mais elle ne savait même pas qui j'étais.
- Comme je regrette de l'avoir tué... Murmurais-je pour moi même. Mais je crois qu'il m'ont tous entendu car tous les regards était braqué sûr moi.

Le spectre me fixait, curieux, un air bienveillant sur sa face. La louve, du nom de Dwalath était magnifique. Fourrure de soie noire, marques amarantes, grands yeux innocents d'émeraude pure. Je lui souris, dévoilant mes crocs adamantins. La louve se leva avec grâce, s'ébroua et vint à petits pas mesurés vers moi, dans une étrange danse lunaire.
- Bonjour, me chuchota-t-elle d'une voix claire comme le murmure d'une source.
Elle se remit en position assise, le vent jouant dans son pelage de nuit d'été féérique.
Sous le choc, je la dévisageais, incapable de répondre, statufiée. Une moue amusée mais sadique tordit brusquement sa face et elle ferma ses paupières, ce même air sur ses traits heureux, mais enfantins. Alors, je sentis comme une...chose pénétrer ma conscience, briser le barrage qui protégeait mon esprit, mes idées et réflexions les plus intimes des intrus et autres entités, pénétrer dans le sanctuaire de mes pensées, de mon obscure vie. Un instant surprise, je hoquetai, ne comprenant pas ce qu'il m'arrivait. Je voulus demander de l'aide, mais à la place, mes lèvres se sellèrent, impossible à ouvrir. J'essayai d'inspirer une grande gorgée d'air pur et parfumé, doux nectar nécessaire à la vie, mais je ne pus y arriver, m'asphyxiant, essayant avec peine de produire un quelconque son.
- Célesta ! Hurla une voix qui me parut lointaine, celle du bel étalon à la robe de reflets de Lune purs.
Une fois encore, la jeune Blackblood le retint par les jarrets.
- Non, laisse-là ! Son Esprit Totem prend possession d'elle, on ne peut rien faire...
Je voyais leurs lèvres remuer, les yeux de Vif-Argent emplis de folie, de rage de ne pouvoir me porter secours, mais n'entendait plus un bruit. Bientôt, j'aperçus de ma vision floue, arriver deux autres loups, ainsi qu'une jument. Que faisaient-ils ici ? Un silence tuant m'immergeait, me plongeait dans un monde infini de ténèbres... Je n'avais plus conscience de mes gestes, et celle-ci s'éteignait, telle la flamme vacillante d'une bougie, soufflée par un vent froid d'hiver, m'enlevant la vie sous mon regard impuissant, affolé...
Bientôt, l'azur et la dame Lune se muèrent en noir pur, enflammant le décor qui devint à son tour couleur de jais. Mes yeux aveugles cherchaient en vain un repère, quelque chose pour me sortir de cet état léthargique qui se prenait à moi, m'empêchait d'avoir des réflexions sensées.
Et soudain, je sentis un ultime choc près de mon oreille droite, mes pattes s'agiter de spasmes étranges, un liquide chaud et poisseux coulant de mes lèvres entrouvertes, puis...plus rien...

Enfin, après ce qu'il me sembla des heures entières, une douleur intenable au crâne m'éveilla. Les évènements derniers ressurgirent dans ma mémoire, et, en un sursaut, je me redressai, ou plutôt essayait...avant d'étouffer un hurlement, malheureusement silencieux.
Mes gestes n’étaient pas miens, je ne me contrôlais pas. A la place, un rire désagréable et machiavélique retentit dans ma tête endolorie, suivit de près par une voix moqueuse.
<<Ainsi, chère Célesta, tu vas connaître mes dernières heures d’agonie, comment je suis morte pour ne faire plus qu’une avec toi, par la suite, fusionner avec ton âme…>>
Mon souffle était rauque, j’essayai de bouger, mais un étau comprima mes pattes inertes. Je n’étais même pas maîtresse de ma respiration et l’air entrait avec peine dans mes poumons.
<< Envoûtée, hypnotisée, aveuglée par sa voix, je m'étais lentement écroulé dans la rougeur de la terre, la mort me tendant ses bras glacé. Le sang tentateur, doux pêché, souillait ma robe soyeuse de jais, tandis qu'un voile se déposait lentement sur mon regard de printemps, telle la neige qui tombe en hiver... Et alors que les arbres dans une déchirante plainte encore pleuraient ma mort, je m’enfonçais dans les ténèbres sans espoirs, infinies du Trépas, du repos éternel…, chantonnais la voix, dans ma tête, euphorique des moments d’horreur qu’elle me faisait vivre. >>
Je voulais crier, parler, lui intimer d’arrêter cette torture, mais à la place, elle accentuait mes maux par ces vers.
<< Bon, j’ai pitié de toi, répliqua finalement la chose qui prenait possession de moi. Retour immédiat sur Terre, ma belle ! J’espère que tu as appréciée le voyage !>>
Un rire argentin lui échappa et, de nouveau, le noir se fit.

Tout doucement, mes sens me revinrent. Clarté mentale, maîtrise de mes membres, vue, odorat me tombèrent dessus comme un éboulis, si rapidement qu'un spasme nouveau parcourut mon corps souffrant. Quand, enfin, je pus ouvrir mes paupières, la première chose que je vis furent deux prunelles argentés et inquiètes.
- Vi-Vif-Ar-Ar-gent ? demandais-je, des larmes d'émotion dans la voix.
- Oui, souffla-t-il, rassuré visiblement.
Avec lenteur, je me relevais lentement, habituée et euphorique de toujours être sous ma forme de louve. je remarquai ainsi qu'un public aux traits torturés, voir dégoûtés m'avait observée méticuleusement devant mon évanouissement, tandis que j'étais emmené à une autre époque, par delà les règles du temps, au moment où cette chère Dwalath avait connue la douleur du Trépas. Je l'entendis soupirer d'un air nostalgique dans mon esprit. Un rougissement imperceptible vint à mes joues devant la véritable Assemblée qui se tenait devant ma personne, tous communs d'inquiétude pour moi.
- Je vais bien, les rassurais-je, comprenant de combien j'avais frôlée la mort.
<< Mais non, petite imbécile, c'était juste un voyage ludique à ton attention, pas ton Trépas que je cherchais ! >>
Raaah, encore cette voix ! Et qui de plus, savait à quoi je pensais. Quelle malédiction !
- La ferme ! Murmurais-je tout bas, de façon à ce que je sois la seule à entendre mes mots.
- Au fait, que s'est-il passé ? Que m'est-il arrivé ? Repris-je, feignant de ne m’être rendue compte de rien.
Évidemment, mes deux amis, Vif-Argent et Blood savaient tout, mais je préférais garder le secret devant les autres, amis ou inconnus soient-ils.

J'ai cru que j'allais éventré la louve qui me retenait : Celsta n'allait pas et cette idiote m'empêchait d'intervenir ! L'attente dura une éternité à mes yeux. Le corps de la meneuse était secoué de spasme et sa gueule se tordait en rictus douloureux. Cette vision me rappela de mauvais souvenir. Je me sentis si seul soudain. Un grand trou noir. Plus noir que la mort, que la nuit qui s'abat ou le chat des machievélique sorcière. Noir comme mon coeur. ces ^pensées m'arrachèrent un glappissement. J'étais dégouté de moi-même, de ce que j'étais et ce que j'avais fait. mes souvenirs défilèrent. Non, c'était MA faute, MON erreur !!! Je hurlais ces mots mon âme torturé par ces relents de mon coeur. Mais c'était du passé. J'avais appris à l'oublier. De sombre idées me submèrgeais. Il fallait que je mette fin à ce coeur noir. Oui, je vais demander aux autres de me tuer. Dans ma folie, je n'avais pas vu Celest arevenir à elle. Elle bredouilla mon nom. Je ne l'écoutait pas. Je me tournais vers les autrs loups et déclara avec impressement :
<< Tuer moi >>
Cette demande sema le troupe parmis l'assemblé. Aussi soudainement que mon égal je m'écroulait dans la poussière. Je m'attendais à une visite de Croc. IL était la en effet assis sous un pecher. Il me regardait. Mes yeux discernèrent mieux ses contours. Non, ce n'était pas Croc. C'était une louve. Je ne comprenais plus rien. Je venais à peine de prendre conscience de ce que j'avais dit. Et de nouveau le temps c'était arreter. Une voix familière grogna derrière moi :
<< Tu n'as rien à faire la, cracha Croc les yeux flamboyant. >>
L'autre canidé répondit avec autant d'agressivité.
<< Je fais partis de lui, autant que toi. IL l'a choisis. >>
Je vis les deux loups se jeter l'un sur l'autre. Leur croc plongeai dans la chair, leurs griffes s'entrechoquaient. Le sang envahit la forêt et des touffes de poils voletaient. C'était affreux. Je voulais creir, les somnait d'arreter mais je n'était que le spectateur de cette danse macabre. Je me sentais déchierer en deux. je vomissais moi aussi des gerbes de ssang. Croc plaqua enffin, la femelle au sol. Elle se dégagea d'un coup de rein mais elle mis terme au combat en s'enfuyant. Pourtant sa voix résonnait encore dans ma tête.
<< Sache que tu es seul.
-Pourquoi ?
-Quand un esprit totem se manifeste, on a la possibilité de revoir quelqu'un que l'on aime ou que l'on a aimé. Mais toi, il n'y a personne. Personne qui n'ai envis de te revoir pour ce que tu as fait.>>
La voix se perdit parmis les ombres. je poussais un hurlement de détresse : ce n'ai pas vrai ! Je voulais me ruer de coup. Heureusement Croc me rassura :
<< Ne l'écoute pas. Ce n'eszt qu'une bgargouille malfaisante.
-Qui est-ce, demandais-je encore tremblant de notre entretiens
-Griffe. Elle c'est mon Erreur. Pas la tienne. >>
Il me passa un coup de langue rassurant sur la tête. J'avais envie de me blottir cotre lui, de sentir sa douce fourrure et sa voix au timbre de lune. Mais comme à son habitude, il disparu. Je me réveillais tout engourdit.

Personne ne répondit à ma question, m'ignorant, et leurs yeux se rivèrent sur Vif-Argent. Je ne comprenais pas, le Temps semblait s'être arrêté. Pourquoi partait-il, que faisait-il ? L'apaisant murmure des arbres se tut, le vent tomba, les étoiles arrêtèrent de scintiller joyeusement, la Lune ne miroita plus dans la source pure, tout bonheur avait quitté les lieux, empreints de tristesse et d'incertitude.
C'est alors que je l'entendis prononcer d'une voix douloureuse, où la souffrance dominait, les mots fatals : << Tuez-moi...>>
Incapable de bouger, de faire un seul geste, mes yeux s'agrandirent d'effroi, mon cœur sembla doubler de volume, emplissant ma cage thoracique, tandis que raisonnait sa chanson de vie, douce, apaisante, rythmant le temps, les minutes <<Boum, boum !>>.
Symphonie revitalisante par Temps normaux, il ne fit qu'au contraire peupler mon esprits de noires images, de scénarios d'apothéose, d'apocalypse.
Mon cœur souffrait. Durant toutes ces années, il avait souffert, mais pourtant était resté muet, gardant ses maux pour lui. Une seule chose lui avait provoqué toutes ses douleurs : le manque d'amour qui m'avait été toujours accordé depuis ma naissance, marquée sous le signe de l'échec. Et ce soir, en cette nuit qui avait changé ma vie, j'avais rencontré celui que depuis si longtemps j'attendais.
C'est alors qu'une vérité me submergea, une vérité que j'essayai de renier mais que je ne pouvais plus me cacher, une vérité qui pourtant me berçait depuis cette soirée gâchée, depuis ma rencontre avec Vif-Argent.
Vif-Argent. Je fermais les yeux, songeait à lui, tandis qu'une sorte de paix m'envahit.
Alors, j'entendis un bruit de lutte. Mes yeux s'ouvrirent tout seuls et je vis le bel étalon de Lune, à terre, deux loups translucides qui se battaient, évoluaient gracieusement, dans une danse de mort, macabre autours de lui. Il était à demi-inconscient. Je les observais, incapable de bouger. Puis, finalement, l'un des canidés, la queue entre les jambes, se sépara du second, et fuit.
C'est alors que celui que j'aimais, je l'avais enfin compris, s'éveilla doucement. Je me précipitais à ses cotés, le sol volant sous mes pattes, un chuintement effrayé retentissant à chacun de mes pas rapides.
Un roucoulement faussement admiratif retentit parmi mes pensées égarées, suivit d'une phrase au timbre amusé :
<< Alors, on a trouvé son âme sœur ? >>
Je l'ignorais, m'arrêtant à trois mètres du corps du bel étalon, ralentissant ma cadence effréné, pour ne pas l'effrayer.
<< Pfffff, je t'imaginais plus trouillarde que ça..., commenta la voix. Tu vas lui avouer tes sentiments ? >>
- Ça ne te regardes pas, murmurais-je.
<< Oh, et puis, laisse tomber, fais comme tu veux. Mais attends-toi à un peu d'action ! >>
Et sur ces mots mystérieux, Dwalath se retira dans un coin, regardant les évènements par mes yeux, sa respiration mesurée résonnant dans ma tête.
A pas prudent, je m'asseyais près de lui, avant de dire d'un ton tendre :
- Tu...Tu vas bien ?
Je n'eus pas la possibilité d'ajouter d'autres demandes, et le Chef du Troupeau du Vent de répondre, car une chose me sauta dessus, crocs dévoilés, toutes griffes sorties.
Nous roulâmes sur le sol, la surprise me dominant, cependant que des griffes d'acier s'enfonçaient dans ma peau. Je gémis, et dans un effort surhumain, réussit à me retourner et me remettre debout. J'entrevis alors, l'espace d'un maigre instant, mon adversaire : une louve à la fourrure couleur chocolat, aux yeux emplis d'une haine féroce. Elle se jeta sur moi, me gifla de sa patte. Une rugissement féroce m'échappa, et avec une force que je ne me connaissais pas, je la mordis avec hargne au cou. Des vertèbres semblèrent craquer, du sang gicla, m'arrosa de partout. Elle n'y prit pas garde, redoublant ses efforts dans notre duel acharné.
Après une dizaine de minutes d'un combat sans égal, griffures, estafilades et balafres nous parsemaient toutes deux, mais nous continuions pourtant la bataille, ne prenant pas compte du temps, nous poussions des cris bestiaux et hurlements enragés, pour décourager l'autre, se sautant dessus. Et, tandis que les minutes se succédaient, que le sang perlait de mes plaies, tel un liquide maudit, un avenir funeste se dessinai, entremêlant nos vies.
De cette lutte, l'une resterait vivante, l'autre tomberait...

Le monde est vraimpent injuste. A peine vous sortez d'une mauvaise impasse qu'il faut que tombiez dans une autre. Pas un instant de répit. Je venais de me reveiller quand une louve couleur chocolat se coula hors de sa cachette et entama un combat sanglant avec Celesta. Mes yeux s'agrandirent de stupeurs en voyant les deux louves rouler à terre. L'attanquante ressemblait en tout point à Griffe. Cette similitude ne me rassura point. Je me demandais si j'avais cette fois le droit d'agir. Au fond de moi, je sentis un léger aquiescement de la part de mon totem. Sans ébaucher de plan, je me jetait dans la mélé. Mais je me retirait bien vite car je sentais que ce combat n'était pas le miens. La peur qui se lisait dans l'attitude d'Etoile Celeste me tordait douleureusement les boyaux. Cet étrange sentiment d'inquiètude était nouveau pour moi. Tout à coup, je trouvait en Celesta une jolie jeune louve tout à mon gout. je chassais vite cette idée de mon esprit. Amoureux ? Et puis quoi encore ? J'entendis un petit ricanement moqueur de la part de mon protecteur spirituel. Je fis la sourde oreille, observant attentivement le combat à mort qui se déroulait devant moi.

Je vis Célesta tombais au sol, près de Vif-Argent, je sentais que quelque chose se passais entre eux. Mais est-ce que Célesta pouvais l'aimais ? Je n'en était pas certain mais je m'interdisais d'avoir cette pensais, car je l'aimais, et même si elle ne m'aime pas, j'en serais amoureux jusqu'à la fin de ma vie. J'entendis une voie qui me parla d'un ton pressant.
- Veut voir ta belle ?
- Moon Light ? Euh, oui bien sûr ! Dit-je.
il entra en moi et se logea dans mon esprit. Le temps semblé arrêtais. Je vis Vif-Argent avec un loup que je ne connaissais pas. Leur regard était braqué dans la même direction, mais se qu'il regardais me glaça le sang.
Une louve couleur chocola s'était jettais sur elle, et se batai. Je sus qu'elle serrais l'enjeu de cette bataille, la vie où... La mort.
- Célesta ! Criais-je
Toute deux s'immobilisèrent. Louve qui avait attaquais Célesta s'approcha de moi et délessa sa rivale.
- Moon Light. Dit-elle d'une voie qui me dégoutais. La meute des étoile n'était pas assez bien pour toi est tu est venu en... Elle laissa trainnais sa phrase. Enfer ?
- Tu te trompe je suis Azzlan.
- Alors que fait tu ici ?
- Je viens protégeais mon Amour !
Je lui sauta dessus et entra dans leur bataille incessante.

Je vis soudain une forme floue, mélange de couleur du jais et de l'amarante, mouvante entrer dans la bataille. Non ! Pas question qu'il se fasse tuer à ma place ! C'était elle et moi !
Avec un rugissement sauvage, me plantant devant lui, je lui sommais de partir...Ce qu'il ne fit pas. Il voulut me contourner. Avec dessolement, je dus lui mordre gentiment, mais fermement un jarret. Il gémis et recula, cependant que j'entraînais l'autre ailleurs.
- A nous deux ! Murmurais-je, mes crocs étincelant.
Je me battais pour l'élu de mon cœur, et quel que soit l'issu qui résulterait de ce combat acharné, je voulais lui prouver que la Mort n'était pas la bienvenue, ne pouvais, ni ne devais venir troubler ce sentiment qui nous unissaient déjà, je le sentais. L'amour... Ce mot me berça d'illusions nourries et je déchirais sauvagement un bout de peau à celle qui me faisait face.
Dans mon esprit, je sentais ma louve protectrice qui était partie intégrante de mon âme, ma conscience, m'encourager, insultant ma cruelle adversaire chocolat de mots si grossiers que mon poils s'en hérissait, bien qu'un sourire sadique et amusé se dessine sur mes lèvres ensanglantées à chacune de ces paroles.
Mes coups redoublaient, les siens faiblissaient et l'effroi se teintait à présent dans ses yeux étranges, d'un mélange de marron et de rouge. Elle avouait que j'étais plus forte qu'elle et je m'en réjouissais. Un nouveau cri bestial sortit de ma gorge, mes pattes valsant autours de l'effroyable créature de mort que je cherchais a affaiblir, rayer du monde, cependant que Dame Lune nous illuminait de ses lueurs d'argent pur, éclairant nos corps entremêlés, notre sanguinaire duel. Des flaques poisseuses nous entouraient, et nos coussinets trempaient dans le liquide noire sous les arpents tamisés de l'astre nocturne.
Mais soudain, alors que je pensais avoir le dessus, un coup de griffes porté à ma joue avec une force surprenante de la part de mon assaillante, que je croyais pourtant faible, me déstabilisa. La douleur était intenable, et m'arracha un gémissement de souffrance qui perça le calme de la nuit avec force, semblant résonner dans le bois. J'entendis un hennissement de peur étouffé, des bruits de pas, des chuchotements, et, profitant de ce moment d'inattention pure de ma part, - ce qui fut une grossière erreur - , elle me jeta à terre avec un hurlement victorieux. Telle la mer qui revient inévitablement à la plage, je sentais le Trépas, mon Trépas approcher. Mais cette fin, quand enfin, j'aurais trouvé l'Amour, la vocation de ma vie, ne pouvait arriver, n'avait le doit de mettre un terme à ce sentiment de bonheur intense dans lequel je baignais !
Ma respiration se fit halètement, mes maux me clouaient sur place, et Dwalath, dans ma tête, hurla :
<< Célesta, espèce d'imbécile ! Mais qu'est-ce qu'il te prends ! Et mince alors ! Flanque-lui une bonne rouste au lieu de rêvasser sur ce qui n'arrivera pas ! Rebelle-toi, allez ! >>
Mais dans sa voix, la peur nettement perçait, et je ne pouvais me résoudre à croire en ces mots qu'elle avait lancée en l'air, dans le simple but d'essayer de m'aider à me mettre debout, chose impossible, elle le savait. Mais pourtant, par je ne sais quel moyen, je trouvais la force de me relever.
Une rage sans égale, un courroux immense tel que je n'en avais jamais connu m'immergea de toutes parts et le sol parut trembler sous mes pattes fermement ancrées dans la terre. Je m'avançai, digne, mes yeux devenant d'un noir d'encre sous l'effet de cette temporaire colère. Je me jetai sur celle qui s'appelait Griffe, je le savais, des souvenirs de mon Esprit Totem me l'avait renseigné. Mes crocs mordaient, agrippaient, cassaient tout ce qui parvenait à leur portée, sous leur mortelle emprise, tandis que mes griffes amochaient et striaient de cicatrices un œil de mon ennemie qui couinait douloureusement à chaque nouveau coup. J'étais sans pitié aucune.
Autours de moi, mon public retenait sa respiration, mais je n'en avais cure, la seule chose qui m'intéressait pour le moment était l'autre, son futur Destin, qui allait arriver plus vite qu'elle ne le pensait, mettrait un terme à son existence de misérable animal sauvage sans but précis que celui de gâcher la joie des autres.
Je crachai, grondais, ma fourrure semblant doubler de volume, cependant que Dwalath emplissait ma tête de cris victorieux et de <<Vas-y !>> ou encore <<Achève-moi ça vite fait bien fait, à la Dwalath ! >> et de bien d'autres cris quelques peu vulgaire que je ne rapporterais pas ici.
Griffe bientôt, tomba à terre avec un bruit mat, sa face entière dévasté par le sang, un rictus de souffrance sur sa bouche et, d'un geste bien placé, je l'achevais, combattante improvisé. Elle poussa un râle rauque, battit un instant de ses membres, ses yeux se voilant. Enfin, sans même être à bout de souffle, je sus que j'avais réussi, que plus rien ne nous menaçait.
<< YEAH ! Hurlais Dwalath, trépignant comme une folle dans ma tête. On a réussi, on a réussi, on est les plus fortes, na na nère ! >>
Je rigolais quant elle eut pensée ces paroles familières, mais réconfortantes.
Une envie, certes étrange, mais nécessaire, soudain me pris, et, penchant mon cou en arrière avec grâce, ouvrant ma gueule resplendissante de crocs, je poussais un long chant, ode à la Lune, joyau des cieux, à ma victoire, à l'esprit de Griffe, qui, je l'espérais avec ferveur, désormais trouverait la paix...
Ce fut seulement à ce moment là que tout le bruit que faisait les autres me prit les oreilles, m'assourdit un instant. Azzlan, sous sa forme de loup, fut le premier à galoper vers moi, suivit de Blood', ainsi qu'une louve et une jument aux même traits séduisant que mon ami Chef du Troupeau du Désert. Tous me félicitèrent. Mais manquait à l'appel celui que je souhaitais voir plus que tout : Vif-Argent.

Je courrais vers elle, fou de joie.
- Maman, je te présente Célesta. Annonçais-je à ma mère.
- Alors, c'est toi don Azzlan est tombais amoureux. Je comprend très bien ses sentiment pour une femelle aussi belle que forte. Dit-elle à l'intention de Célesta.
Ma mère emmena Célesta avec elle pour lui parlais seul à seul.
- J'ai juste une question à te posais. Déclara-t-elle.
- Aller y. Dit Célesta.
- Aime-tu mon fils ? Si oui, je ne t'embête plus et je rejoindrais le troupeaux des étoiles en paix. Si non, je veut que tu le dise à Azzlan. Dit-elle tristement.
Elle espérais que la belle louve lui dise qu'elle m'aimais, car, si elle disais non, je serais sans doute détruit à jamais. Et ça, ma mère en était bien consciente, mais malgré le stresse qui l'envahissais, elle attendit la réponse de la louve que j'aimais.

Dans la cohue ambiante, je ne pus aller voir le seul que j'avais véritablement envie d'aller voir : Vif-Argent.
Mon cœur, léger comme plume, voletait dans ma poitrine, telle les ailes des coloris butinant de fleurs en fleurs aux parfums renversants, cocktails de saveurs suaves.
Enfin, quand le groupe de chevaux et loups confondus, venus m'adresser leurs sincères félicitations, que j'accueillis d'ailleurs avec plaisir et de légères rougeurs au creux de mes joues, je le vis. Sa robe scintillant négligemment sous les rayons Lunaires, tel un coquillage exposant sa nacre au radieux soleil d'un été étouffant, il rayonnait littéralement d'une joie pure et sauvage qu'il ne cachait pas. Un instant, un espoir fou me prit : Etait-il possible qu'il partage mes sentiments envers lui ? Un air tendre éclaira son beau visage, cependant qu'il se tenait à part du petit groupe, ses crins de poussières d'étoiles s'agitant dans la caresse du vent. Un sourire adamantin vint se peindre sur mes lèvres encore teintées de l'amertume d'avoir tué un être doué de sensibilité, et de sang.
Je voulus me précipiter vers lui, comme dans un doux songe, mais une voix que je connaissais bien vint à briser mes idées de folie pure :
- Maman, je te présentes Célesta.
Azzlan. Je soupirais avant de me détourner de l'apparition comme fantomatique de l'être qui peuplait mon cœur d'amour, ma joie se transformant en impassibilité aimable.
- Alors, c'est toi dont Azzlan est tombé amoureux. Je comprends très ses sentiments pour une femelle aussi belle que forte, sourit une jument qui accompagnais mon ami, irradiant le bonheur d'être parmi les vivants.
Je me rendis alors compte de la disparition d'Ebène.
<< Oh, mais t'inquiète..., soupira une voix aux intonations malignes, il voit que tu es heureuse, il est parti rejoindre ses potes là-haut et veille sur toi quand même ! Comme si je pouvais pas te surveiller toute seule..., ajouta-t-elle d'un ton faussement tragique avant de faire retentir quelques joyeuses trilles en un rire quelque peu froid. >>
Je levai les yeux au ciel, écoutant au passage une nouvelle demande de celle qui devait être la mère d'Étoile d'Arabie.
- J'aurais juste une question à te poser, déclara-t-elle.
- Bien sûr, allez-y, répondis-je.
Elle me poussa dans un coin tranquille, pour que nous puissions ainsi être seules à seules. L'endroit était sombre et aucun bruits ne nous parvenaient.
- Aimes-tu mon fils ? Si oui, je ne t'embête plus et je rejoindrais le troupeau des étoiles en paix. Si non, je veut que tu le dises à Azzlan, déclara-elle subitement, sans me laisser de répis, la tristesse suintant de ses paroles.
Je ne savais que répondre. Le stress m'envahit. Je ne voulais pas blesser le bel Azzlan, mon premier ami que j'espérais toujours garder à mes cotés, car je l'aimais ! Certes, différemment, avec un sentiment étrange nommé amitié, mais tout de même !
Je baissais les yeux, cogitant.
<< Aïe, que faire ? se demanda Dwalath, partageant mon inquiétude. Oh, et puis, toit franche, ce n'est qu'un incapable idiot après tout. >>
Les termes de mon Esprit protecteur m'affligèrent et elle partit d'un nouveau rire argentin.
- Dwalath ! m'offusquais-je à haute voix. Comment peux-tu proférer de tels termes aussi blessants ?
Je paraissais ne pas voir celle qui me faisait face, le chagrin de ma réponse silencieuse la rongeant déjà.
- Je comprends, fit-elle simplement. Tu as choisis, je ne peux revenir sur tes choix. Sache qu'il t'aimera toujours...
Et dans une brume mystique et quelque peu opaque, dans un éclat de milliers de papillons dorés, elle disparut, me laissant seule avec Dwalath...

Je fixais le sol et mes patte se tortillait sous l'effet de mon inquiétude. J'entendis du bruit dans les taillis. Célesta arriva dans la clairière, Mais je ne vit pas ma mère.
- Célesta où est ma mère ?
- Elle est reparti chez le troupeau des étoiles.
- Que voulais-t-elle ?
- Elle voulais savoir si je t'aimais.
Je n'avais pas peur de sa réponse, car je croyais que mon amour pour elle étais réciproque. Mais je ne savais à quelle point je me trompais.
- Azzlan, tu est un très bon ami. Mais ça s'arrête là. J'aime Vif-Argent. Chuchota-elle.
Je senti mon cœur se brisais, tous espoir... envolés ! Le troupeau des étoiles était-il contre moi ? Il m'ont enlevais ma mère, et maintenant mon premier et peut-être dernier amour. Des larmes de chagrin et haine commençaient à brouillais ma vision. Mais la haine ce n'était pas à cause de Célesta mais de Vif-Argent. Je ne voulais pas quelle me vois pleurer. Alors je lui tourna le dos et parti au galop jusqu'à mon désert et mon troupeaux. Je les reverrais tous dans une Lunes à la prochaine Assemblée.

Le regard vide, j'avais assisté à cette scène effroyable, sanglante, morbide, sans rien pouvoir faire... Rangée aux côtés des miens et d'autres, j'en avais le souffle coupé. Puis, après avoir soudainement pris conscience de la tragique fin de ce combat sans pitié, je m'ébrouai, faisant danser mes crins noirs dans la lueur pâle de la lune.
Après plusieurs allez et venues, je m'approchais alors de la survivante, gagnante inconnue, et l'observais d'un œil plein de curiosité. Il ne me semblait pas l'avoir déjà vu, mais quand son regard vif croisa brièvement le mien, tout devint presque clair. Mais c'était impossible... Non, ce ne pouvait être elle, Étoile Céleste ! Pourtant, il me semblait bien avoir décelé cette détermination si présente chez la belle jument à la robe ambrée...
Jeune guérisseuse que j'étais, je ne pus m'empêcher de m'approcher plus près de la louve au pelage de nuit et m'enquire de son état devant les balafres béantes qui parsemaient tout son corps, oubliant momentanément toutes ces règles que l'on m'avait apprises, quant à éviter les soit-disant dangereux canins que sont les loups.
J'attendais de croiser à nouveau son regard, puis lui adressai un fin sourire. Je m'approchai et lui déclarai de ma voix aussi douce que le murmure du vent entre les branches des sapins environnants :
<< - Bonjour. Je ne te connais pas, mais devant ton triste état, je ne peux me résoudre à te laisser ainsi ! déclarai-je en finissant ma phrase par un rire léger. >>
Elle sembla apprécier et s'approcha de moi d'un pas léger. Je remarquer alors qu'elle boitillait légèrement.

- Dwalath ? Murmurais-je, cependant que la louve s'esclaffait aux larmes, dans ma tête, son rire argentin résonnant en échos infinis. Nous allons avoir une sérieuse petite conversation, je crois bien...
<< Oh, mais qu'est-ce que j'ai encore fait ? Soupira-t-elle >>
- Ce que tu as fait ? Et bien, tu as fait courir mon meilleur ami à sa perte, certainement, et ce, en parlant avec ma bouche ! Comme si j'avais besoin de toi pour parler aux autres ! Nan mais, ça ne se fait pas !
<< Tu avais l'air d'avoir besoin d'aide ! N'oublions pas que tu es Célesta la Trouillarde ! >>
Je levai les yeux au ciel, énervée contre mon Totem qui continuait à rire aux larmes, insensible à mes mots et mon courroux contre elle.
Grognant et pestant, je levai la tête vers les cieux. Aussitôt, Dame Lune répandit sa joie et ses lueurs de nacre sur mon pelage. Astre aux étranges vertus apaisantes, je continuais à la contempler sans fin, ne me lassant pas de sa beauté sauvage et unique.
Un léger soupir m'échappa cependant que Dwalath chantonnais dans ma tête, pour essayer vainement d'embrouiller mes pensées sensées et déterminées de rage contre elle.
- Tais-toi, marmonnais-je en fermant les paupières, le vent caressant ma fourrure, me piquant les yeux. En plus, tu chantes faux.
Elle ne répondit pas, de son âme étrange et volubile, émanant des ondes de peine. Enfin, j'avais réussi à la faire taire ! Profitant du silence mental ainsi que des sous-bois, je m'asseyais, repensant au combat, à ce duel macabre, acharné. Plus que jamais, la chance m'avait sourit et j'espérais que l'esprit de Griffe était serein, que le chagrin et la rage de son être soient venus à mourir en même temps que son enveloppe charnelle, dans le courant qu'elle ait quitté cette vie...
Mais malgré tout, une question me pesait sur mon cœur dorénavant léger. Qu'avait été cette étrange monté d'adrénaline qui avait épargné ma vie, avait fait que j'étais toujours ici, à discuter, à rêvasser ? Mes prunelles, d'elles-mêmes s'ouvrirent pour se retrouver à regarder le miroir du ciel. Les étoiles évoluaient lentement, dans une danse céleste, et l'une d'elle parut me faire un discret clin d'œil.
<< Bon, j'avoue, Ébène a eu raison de rester à veiller sur ta personne, maugréa une voix fatiguée et mécontente. >>
- Encore toi ?!
<< Et oui, ma vieille, si tu t'attends à ce que je désertes ton esprit, tu te plante complètement ! C'est tellement intéressant d'analyser tout ce qui t'a habiter comme sentiments et compagnie... >>
Je lui dirais la langue, tandis que, émerveillée, je songeais au bel étalon à la robe faîtes de ténèbres des Limbes Démoniaques, mais au caractère d'ange.
- Merci, fis-je, ma voix vibrant profondément alentour, pure de sincérité envers celui qui toujours resterait dans mon cœur, malgré la mort et les sentiments que j'éprouvais envers les autres.
La paix véritable et dénuée des infamies qui peuplaient la vie, alors m'envahit, intense comme jamais. C'est à cet instant que je compris que j'étais euphorique.
Soudain, mes oreilles se déplacèrent en arrière, captant un léger bruissements de sabots contre le sol.
D'un bond silencieux et rapide, je me retournais pour faire face à une jument à la robe couleur de délicates pétales de roses d'un pourpre quasiment noir. Ses crins voletaient dans la nuit et ses yeux à la lueur subtile d'un coucher de soleil aux nuances de mauves me captivèrent immédiatement. Je restais béate face à ces prunelles. Etais-ce vraiment elle ? Celle mentionnée par les légendes ? La célèbre, bien qu'elle ne le sache peut-être pas, Dark Moon ?
La louve protectrice retenait son souffle, pas un mot ne sortait de ses lèvres d'apocalypse, ce qui était un évènement rare, chez elle, bien que je ne la connaisse que depuis quelques malheureuses heures, depuis cette soirée d'Assemblée ratée.
Elle aussi, de son coté me dévisageais, s'arrêtant sur mes yeux de printemps succédant à l'hiver, dans lesquels se noyaient volutes d'argent, tel une timide apparition fantomatique...
Cependant que je l'analysais avec un air ébahit, elle me dit, d'une voix douce et claire comme le murmure du vent serpentant entres les branches d'une sombre et impénétrable forêt :
- Bonjour. Je ne te connais pas, mais devant ton triste état, je ne peux me résoudre à te laisser ainsi !
Un rire léger ponctua ses mots. J'appréciai autant de solidarité de la part de la jeune guérisseuse, et, abandonnant mes préoccupations, je murmurais, m'approchant d'elle en boitillant légèrement :
- Bonjour à toi aussi. Je crois reconnaître en toi Dark Moon, solitaire guérisseuse du Troupeau de l'Ombre ? Pour ma part, je suis Étoile Céleste, dirigeante du Troupeau du Tonnerre. Mais, si étrange que cela puisse paraître, une sorte de malédiction...
<< Nan, mais c'est toi qui pousse, là ! Malédiction, moi ? >>
- ...s'est abattue sur moi, me conférant cette étrange allure de louve.
Elle hocha la tête, intriguée que je connaisse son identité et par ce qu'il m'était arrivé. Pour la rassurer, je lui envoyais un doux sourire plein de crocs adamantins. Tandis que Dwalath bavardait toute seule dans mon esprit, marmonnant dans un monologue sans fin, je poursuivis :
- Je te suis également infiniment grée que tu veuilles bien t'occuper de toutes ces blessures qui ont bien faillis m'être fatales à cause de Griffe, cette louve à l'âme enragée et chagrinée...

J'étais en plein milieu du territoire du Troupeau De L'ombre. Il devais y avoir des guerriers prêt à m'écorchais vif, mais je n'en avais rien à faire.
<<Tu vas te morfondre encore longtemps ?!>>
- Oh ! Toi tu la ferme ! Ok ?! Criais-je à Moon. Depuis que t'est arrivais il ne m'arrive que des tuiles ! Alors fou moi la paix.
<< C'est bon ! Quel râleur celui là !>>
Je n'était pas mécontent qu'il me laisse tranquille. Sans m'en rendre compte je commençais à pénétrais sur mon territoire. Sa me faisais un bien fou de sentir le sable sous mes sabots.
- Ah ! Étoile D'Arabie tu est enfin rentré ! On commençais à s'inquiétait !
Je reconnu la voie de Lune D'Ombre, mais je ne la voyais pas...
<<Fait gaffe y a des canassons qui arrivent !>>
- Je le sais merci. Mais si tu n'aime pas les "canassons", que fait tu dans ma tête ?
<<Si on m'aurais demandais se que je voulais je serais restais là haut sale bourrique !>>
- Et toi le sac à puces tu peut rentrais ! Lui dit-je désespérais.
<<Et bah non ! Car je suis reliais à toi>>
- Étoile D'Arabie tu parle tous seul maintenant ? Me demanda mon amie.
Elle se tenais devant moi avec une patrouille.
- Si j'en ai envi... Lui dit-je d'un ton peut aimable.
Je les plantas la et rentra au camp. Dès que j'eus passais ma tête dans la clairière de sable tous les regards se fixais sûr moi. Mais je ni prit pas attention et j'entrais dans ma tanière qui avait étais creusé par l'humidité il y a bien des Lunes dans la roche. Quelque minute plus tard mon guérisseur entra dans mon antre.
- Tu peut partir. Lui ordonnai-je.
- Mais... Il s'interrompit car il savait que ça ne servais à rien d'insister.
Je savais que de renvoyais un guérisseur était quelque chose de grave. Mais bon les guerrier de jadis sont déjà contre moi.
<<Aller debout le canasson>>
- Mais ferme là tu m'attire déjà assez d'ennuis ! Lui demandais je.
<<C'est pas ma faute à moi !>>
- Oui c'est bon tu vas pas en plus te mettre à chantais ! Fit-je en rigolant.
<<Si veut je peut c...>>
- NON ! Non c'est bon. L'interrompis-je. Laisse moi un peu dormir s'te plait.
<<Ok !>>

A peine avais-je finis ma phrase à l'attention de Dark Moon, qui me sourit d'un ton reconnaissant, qu'une étrange brume commença à se déposer autours de nous. Le bruissement des feuilles s'était tu, le ciel était devenu d'un noir d'encre, cependant que Dame Lune, princesse des cieux, disparaissait dans un dernier éclat argenté. Paniquée, je regardais alentours, mais mes yeux ne captaient rien, si ce n'est les méandres sinueux du brouillard qui nous perdait dans ces effluves argentées. Le sol parut se dérober pour ne plus exister, haut et bas se mêlèrent ^pour ne plus former qu'un seul élément...
Dwalath parut enfin sortir de sa transe mystique et, affolée, tout comme moi, me demanda, toute nuance d'amusement ayant disparue de sa voix :
<< Que... Qu'est-ce qu'il se passe ? Où t'es-tu encore fourrée ? >>
- Je ne sais pas ! Chuchotais-je, mes intonations plus aiguës qu'à l'ordinaire, ma voix résonnant en échos étrange.
J'entendis des sabots claquer contre le sol forestier, un hennissement inquiet. Vif-Argent, Dark Moon ! Où étaient-ils ? Il me fallait les retrouver ! Mais à chacun de mes pas, la peur de tomber dans un abysse, comme le sol m'était invisible, me prenait, me paralysait. Mais où était donc passé le sol de terre grossier, recouvert d'un tapis de feuilles sèches qui craquaient sous nos pattes et sabots ?
<< Cherche-les, nous deviserons après ! pépia mon Totem, prenant le commandement des opérations. >>
Prudemment, je posais une patte sur le parterre, puis une autre. Je me guidais grâce aux sons que j'entendais, aux hennissement qui me parvenaient. A demi hystérique, pleurant à moitié, je criai sans cesse, me lamentant à voix haute :
- Vif-Argent ! Dark Moon ! Répondez-moi !
Brusquement, une lueur d'espoir, un éclat de Lune, m'apparut.
- Célesta ? bégaya une voix bien connue, celle de l'être que je chérissais tant.
Je me précipitais vers cette seule lumière qui m'apparaissait avant de me jeter contre un corps chaud et scintillant comme des milliers d'étoiles.
- Célesta ! se réjouit Vif-Argent. Dark Moon est avec moi, mais... Que se passe-t-il ?
- Oh, Dark Moon ! Tu es ici aussi !
Heureuse, je voulais les serrer entres mes pattes.
<< Commande-leur de rester groupés à présent ! m'indiqua Dwalath en frissonnant. Le danger va bientôt apparaitre, je le sens... >>
- Écoutez..., repris-je, Dwalath, mon Esprit Totem nous demande de bien rester ensembles, car... Le danger va bientôt apparaître, si j'en crois ses mots...
Soudain, le sol se mit à trembler, des fissures s'ouvraient sous nos pattes que nous ne savions plus où poser, et la chose apparut...

(P.S : Je ne sais pas pourquoi, mais ce que j'ai écris ne me plait pas, dsl... ^^')

Je n'avais pas envi de me levais. Mais j'avais un sentiment étrange qui prenais possession de mon âme. Comme si quelqu'un que j'aimais était en danger. Mais mon troupeau était calme et mes amis aller bien. Célesta... Il c'était passais quelque chose, elle était en dangers ! Je me précipita or de ma tanière et bouscula Lune D'Ombre au passage. Je faisais un tapage pas possible au milieu du territoire de l'ombre. J'approchais enfin des Cinq Chênes. Je prit un virage serrais et tomba sur le côté, Mon pelage était tous boueux, mais je me releva tous de suite et reprit ma course. Je fit d'autre dérapage, mais contrôlais cette fois ! Un arbre était tombais au sol je le sauta sens hésitation. Mais j'aurais du hésitais. Car le sol glisse, une de mes pattes buta contre le tronc. Le haut de ma patte était en sang et un bout de corne s'enleva de mon sabot.Je souffrais mais je continuais ma course. Soudain tous était noir, il faisais vraiment froids. Je henni pour savoir où se localisais Célesta. Elle me répondit, j'entendis des bruits de sabots. Je m'approcha prudemment au pas, mais assez rapide. Je me retrouva museau contre museau... Enfin museau contre truffe. C'était Célesta ! Je senti le sang montais à mes joues. Je dégusta cet instant magique, bien qu'il sois assez bref. Soudain un grognement terrifient et une profonde crevasse se forma et une gueule de loup apparu...

Celesta se battait plutot bien. Les combats sanglants n'avient aucun secrtet pour moi. Mais c'est quand elle acheva Griife que je me sentis mal. Une plainte lancinante me déchira les entrailles. C'était Croc. Je me dirigeais avec difficulté derrière les taillis à l'abris des regards. Je me rappelais alors des paroles étranges de mon Esprit totem : << Griife est mon erreur. >> Je ne comprenais pas vraiment. J'essayai d'accèder à l'esprit du loup mais il me bloquais la moindre de ses pensés. Je décidais de retourné auprès de Celesta.
<< Il faut rester ensemble ! >>
Et elle se blottit contre moi tandis que le sol se déchirai en une fissure béante d'où jaillit une gueule de loup gigantesque. Sans que nous ayons put réagir, des silhouette brumeuse se matèrialisait peu à peu. Des loups. Je reconnu Croc. Il y avait aussi Moonlight et une louve qui ressemblai étrangement à Celesta. Nos totem. Ce qui arrivais dépassait l'entendement et pour nous mortel pas à notre taille. C'était à nos totem de nous défendre. Mais je ne voulais pas accepter l'idée de dépendre de quelqu'un d'autre. Je me détachais du groupe sans faire attention aux autres qui me hurlaient de revenir. Je voulais me battre. La sang de guerrier affluait dans mes veines et une rage destructrisse m'habiatait. Je sautais par dessus les esprit et me jetait dans la gueule du loup (dans tout les sens du termes). Tout me sembla si froid.

(je vais faire une suite ou vous découvrirer le passé de Vif-Argent )

Ok j'ai ate de savoir son passer !

(je la tape sur word avant )

Nous étions serrés les uns contre les autres, partageant une peur commune qui nous déstabilisait tout à fait. Je tremblais comme une feuille, comme si un hiver précoce me recouvrais lentement de son manteau blanc de froideur. Mes membres glacés s'entrechoquaient cependant que des frissons me parcouraient l'échine et que Dwalath claquait des dents.
<< Ne pas s'inquiéter, ne pas céder à la peur, ni à l'angoisse, tout se passera bien... AU SECOURS ! se répétait inlassablement celle-ci, partagée entres deux arguments contradictoires. >>
Pourtant amusantes, les paroles de ma protectrice ne me firent point rire, et, au contraire m'angoissèrent plus encore. La situation paraissait sans échappatoire aucuns ! Je tournais la tête en tous sens, ne distinguait rien, si ce n'est un léger scintillement des yeux de coucher de soleil marin de Dark Moon. Nous échangeâmes un regard complice mais appuyé, sœurs d'inquiétudes.
Soudain, un hennissement brisa l'interminable silence, appel strident dans une nuit sans espoir. Une flamme vacillante s'alluma dans mon cœur lourd, même serrée contre celui que j'aimais. Je poussais un long hurlement servant à interpeler celui qui s'était aventuré ici, - pour sa mort, peut-être - , qui se répercuta en échos dans le monde de ténèbres ambiantes qui nous oppressaient tant.
En réponse seule, des bruits de sabots répercutés contre le sol, nous parvinrent. Nous nous regardâmes. Peut-être que tout n'était pas perdu ! Je sentis contre ma truffe fraîche et humide, un brusque contact. Je sursautais avant de me dégager rapidement et de me blottir de nouveau contre le flanc de Vif-Argent. J'analysais les prunelles du nouveau venu avant de me rendre compte que ce n'était que Azzlan. Je soupirais de soulagement, avant de me demander, soucieuse, si mon geste précipité ne l'avait pas blessé.
De nouveau, interrompant mes sombres pensées, la terre se mit à trembler de plus en plus vite, à plus grande fréquence. Des bruit horribles parvinrent à nos fragiles oreilles, signe que des arbres avaient peut-être été déracinés.
Tout se passa alors très vite. Nous perdîmes tous quatre l'équilibre, avant de nous écrouler dans un bel ensemble sur le sol devenu cieux. Entremêlés, nous essayâmes vainement de nous dégager des uns des autres sans grand résultat, jusqu'à ce qu'une crevasse soudain se forme au milieu de notre groupe. Dans la précipitation, nous partîmes chacun d'un coté, séparé, vulnérables. La peur au ventre, sous mes pattes, je courais sans but précis, voulant échapper à la scène d'apocalypse pure qui s'offrait à moi.
<< Célesta ! me hurla une Dwalath, terrifié, reste où tu es ! >>
Contrairement à mon habitude, je décidais de ne pas contester les ordres de mon Totem et de rester en place, freinant et m'arrêtant dans une glissade...avant de percuter un arbre de plein fouet... La tête en sang, des sueurs froides et électriques me parcoururent. Je vacillai.
- Que...Aïe...marmonnais-je mollement.
Cris d'appels, soupirs terrifiés, pleurs retentirent à mes oreilles avant que je ne tombe sur la terre, inconsciente...

<< ...Réveilles-toi, allez, je t'en supplie ! hurlais une voix dans ma tête.>>
Mais qui était-elle ? Oh, et puis je n'en avais cure, seule la souffrance, horrible, lancinante, comptait. Je ne pouvais lutter, la douleur était trop horrible, mes yeux ne voulaient plus s'ouvrir, une chose désagréablement chaude et gluante me coulait sans répits dessus. Je serrais les dents pour ne pas gémir, cependant qu'une douce pression s'exerçait sur mes pattes enchevêtrées, inertes. Je voulais bouger, échapper à cette chose qui m'enserrait, mais rien ne répondais, une fois de plus. Une fois de plus ?
<< Je t'en supplie, ne me laisse pas ! Célesta ! gémissais la voix. >>
Célesta ? Qui était-ce ? Je compris alors qu'il s'agissait de ma personne. Mais pourquoi me suppliait-on de m'éveiller ? Etais-je en train de partir ? Mais où ?
Partout, il n'y avait que du noir, des ténèbres, le silence, troublé seulement par ces cris de lamentation qui me perforaient les tympans. Bientôt, quelque chose me toucha la tête. Les mots se firent plus intenses, plus horribles et je ne pus les supporter une seconde de plus. Je lâchai un hurlement, impossible à retenir plus longtemps.
Mal, j'avais mal, si mal ! Nouveau gémissement. Mes pattes s'agitèrent avec un grand effort de ma part.
<< Célesta ! Oui, continue ! Reviens à toi ! >>
Je ne prenais compte de la remarque pleine de soulagement qui avait fusée, me concentrant sur moi. Des bribes de souvenirs me revinrent, m'immergèrent. Ainsi, la voix se nommait Dwalath, était mon Esprit Totem. Je retrouvais également conscience de mes membres et de mon corps tout entier. Avec délice, je les remuais. Doucement, la douleur s'atténuait, pour mon plus grand plaisir et une once de lumière me revint à travers mes paupières closes. Une caresse de la douceur d'une plume se fit ressentir sur ma tête...qui ne me faisait plus souffrir ! Miracle ! J'essayai d'ouvrir mes yeux. Oui ! Je papillonnais un instant de ceux-ci avant de loucher sur ce qui m'observait avec attention, un pli soucieux barrant son front pâle duquel il émanait une enchanteresse luminosité. Aveuglées, je plissais mes prunelles vertes.
L'apparition me sourit et je la détaillai, émerveillée.
Peau de neige, cheveux de blés mûrs, lèvres de boutons de roses, yeux d'améthyste subtilement nuancé de volutes fantomatique, tel un brouillard recouvrant une mer féérique...
Une lumière d'une grande pureté émanait doucement, tel un halo angélique, de la jeune fille qui me faisait face. Derrière elle apparurent bientôt, timidement, les tête de Dark Moon et Vif-Argent. Je souris largement, mes crocs adamantins scintillant plus que jamais. Soulagé, ils me le rendirent avec joie, cependant que je me relevais avec souplesse. Je constatai ainsi que le décor était redevenu la charmante clairière d'antan, que seule la crevasse était restée, mais que la Lune toujours nous dominait, éternelle princesse des cieux, que les étoiles toujours nous faisaient de discrets clin d'yeux. Le vent soufflait toujours, doux, et les arbres faisaient retentir leur berceuse douce de la nuit, mélopée magnifique.
<< Célesta ! ce que tu m'as MANQUÉE ! s'écria soudain Dwalath. >>
- Toi aussi, soufflais-je. Et...Vous aussi ! Ajoutais-je, plus fort.
Je me retournais face à mes amis avant de me retrouver nez à nez avec une louve au pelage mauve clair et aux duveteuses ailes d'ange sur son dos, repliées contre elle. D'elle, émanait toujours cette impression de sainte lumière et de pureté.
- J'ai été ravie de faire votre connaissance, mais à présent, il me faut m'en aller...fit-elle tristement. Adieu, mes amis !
Et dans un souffle d'air, dans une brise parfumée, elle s'en fut, le paysage retrouvant sa normalité...
- Que... Que s'est-il passé ? questionnais-je ensuite, consciente d'avoir raté bien trop de choses.
- Tu as été inconsciente deux heures ! Nous nous sommes pires qu'inquiéter ! me gronda doucement Vif-Argent. Un démon des profondeurs nous as attaqués et nous avons été sauvés par...cet apparition, disons...
Ébahi, je les dévisageais et Dwalath se mit à rire.
<< Et oui ma vieille, choisis ton moment pour tomber dans les pommes la fois prochaine ! >>
Je levai les yeux et ciel et Dark Moon poursuivit :
- Nous t'avons longtemps cherchés, jusqu'à ce que la Déesse apparaissent, avec toi dans ses bras. Elle t'a déposée à terre et nous avons tous convergé vers toi. u avais une énorme blessure à la tête et tu perdais ton sang... Elle t'a soigné et je l'ai aidé.

Oh, mince ! Vif-Argent, j'avais déjà tapée la suite... T___________________________________________________T
Comment fait-on ?

euh ... tu la met sur word, tu l'enregistre je met mon texte de façon à ce que sa colle avec le tiens et on rafistole Sa te vas ?