L'épreuve du feu

Ah j’arrivais enfin à l’endroit désiré, cela faisait deux jours que je marchais sans relâche, mais j’y suis enfin. En effet cela faisait bien longtemps que je n’avais pas rendu visite au membre du troupeau de désert.
« Tu y es enfin me dit Caëlina » mon esprit totem.
J’appelai alors mon vieil ami Azzlan qui je ne tarda à Arriver au galop.
-Etoile Nacrée, est-ce bien toi henni-t-il, Oh mais cela fait combien de temps que nous ne nous sommes pas vus ?
-Bien longtemps répondis-je en souriant, alors mon ami comment vas-tu ? Comment se porte notre cher troupeau du Désert ?
-A merveille répondit-il, et Célesta et Vif’ seront très heureux de te voir.
Je fus à cet instant submergée de joie, Célesta, vif-argent ? Deux de mes meilleurs amis, ici ?
-Ils sont la ? Hennis-je incrédule.
-Oui, Dark Moon aussi.
-Alors espèce de d’imbécile, dis-je avec un sourire, que fais-tu encore ici, emmène moi les voir.
Nous nous élançâmes au galop jusqu’à une immense étendue verte, je reconnu sans peine Célesta allongée parmi les autres chevaux :
-Célesta criai-je.
La jument se retourna vers moi.
-Etoile Nacrée, dit-elle, tu ne t’étais donc pas trompée Azzlan.
-Je vais chercher Vif-argent et Dark moon dit-il.
Mais ce qu’il disait ne m’importait plus je venais de remarquer quelque chose d’étrange chez Célesta, sur son visage un peu plus haut que ses naseaux une marque noire, très petite mais néanmoins visible. « Oh non, me dis-je intérieurement »
« J’espère vraiment que ce n’est pas ce que tu pense… dit Caëlina ».
-Oh Etoile Nacré si tu savais, je suis emplie de bonheur, me dit mon amie, figure toi que j’attends un poulain.
Un poulain, c’est ce que nous avion pensé aussi pour… Oh non…
-Etoile Nacrée dit-elle interloquée par mon mine grave, es-tu sure que ça va ?
-Célesta…
Je savais ce qui arrivait à ma pauvre amie, et c’était tout autre chose qu’un poulain, et il fallait faire vite si on voulait un antidote contre cette…maladie.

J'étais revenu avec mes deux amis. Je m'approcha de Ruisseau Nacré, mais je lu sur son visage un malêtre étrange.
- Que se passe-t-il ici ? Demandais-je.
Ruisseau Nacré sursauta et Célesta tourna la tête vers moi.
- Je ne sais pas... Déclara Célesta. Je lui ai annonçais la bonne nouvel et elle s'était figés.
- Non se n'est rien. Chuchota-t-elle.
- Moi aussi j'ai une bonne nouvelle. Déclarai-je d'un ton joyeux. Célesta connais tu le nom de ton père.
- Euh... Les bipèdes qui s'occupaient de moi disaient que j'étais la seule fille de MM Sultan. Dit-elle prisent au dépourvu.
Plume D'Aigle qui passais par la et qui avais sans doute tous entendu se plaça d'un air menaçant devant Célesta.
- Comment pourrais tu être notre sœur ?! Cria-t-il sèchement.
Je m'approcha de lui et lui donna un petit coup de tête sur l'épaule.
- Tayfoon... Dit-je d'un que personne ne connaissais. C'était le même avec lequel une mère parlerais à son poulain. Calme toi, se n'est par grave quelle sois notre sœur. Et puis comme sa je n'aurais pas de regret.
Je me tourna vers Célesta.
- Est tu sur que MM Sultan soit ton père. Demandais-je.
J'attendit la réponse de Célesta.

Je ne fis pas vraiment attention à la question singulière de Azzlan, plongée dans les prunelles de nuit lunaire de Vif-Argent. Ce que j'y lu alors me donna la chair de poule. Ses iris n'étaient plus qu'un océan de peur, une peur qui hantait son regard telle une âme en peine le lieu de sa mort. Un éclair de compréhension illumina mon visage et une grimace d'horreur devant la terreur de l'être que j'aimais plus que tout, ponctua mes pensées terrifiées et confuses.
La maladie, ce dont avait parlé Ruisseau Nacré, ma si chère amie depuis si longtemps perdue de vue n'était pas une simple chose à prendre à la légère ! Et si cet être en devenir que j'avais en moi, n'était pas un poulain à l'âme innocente de l'enfance, mais... autre chose ? Une hypothèse naquit dans mon esprit affolé et mes yeux s'agrandirent sous l'effet de la surprise, cependant qu'une convulsion déchirait mon ventre. J'avais longtemps pris cela pour les mouvements brutaux de ma future progéniture qui se débattait, en quête de place, mais à présent, je savais que ces mouvements n'étaient en réalité pas cela, loin de moi cette idée...
De la détermination entachant mes traits, je me levai, me dirigeant vers Dark Moon, ignorant tous les autres.
- Écoute, je ne sais..., marmonnais-je, ma mémoire occupée par bien autre chose qu'un souci de parenté, daignant enfin donner une réponse à l'étalon impatient. Nous verrons cela après, j'ai à m'entretenir avec Dark Moon, lançais-je en vacillant sur mes membres avant de converger vers une forme endormie à la délicate nuance de roses ardentes.
Sous un majestueux chêne centenaire au vaste tronc marqué par le temps et aux denses feuillages à la teinte de vie, formant telle une voûte végétale finement ciselé de motifs floraux, elle était allongée, inconsciente, dans les Bras de Morphée. Je souris avant de me laisser tomber dans l'herbe tendre du printemps, à ses cotés. Des papillons dansèrent devant mes yeux sans que je les remarquent pourtant, toute mon attention accaparée. Je la poussais doucement des naseaux et elle frémit, ouvrant doucement une paupière avec lourdeur, puis l'autre, pour se retrouver à m'observer. Des trilles légère, décalées par rapport à la situation trouvais-je, m'échappèrent en voyant son expression énervée.
- Pourquoi m'as-tu réveillée ? me questionna-t-elle, sa voix perdue dans les brumes du sommeil, restant couchée, espérant peut-être somnoler pendant quelques minutes encore.
- J'ai à te parler du... poulain... fis-je simplement, ma voix tremblant sur le mot, les apparences dissimulant un dangereux usurpateur qui pourrait très bien anéantir ma vie.
Dwalath, qui s'était fait muette durant tout ce temps, trembla et un bruit étouffé que jamais je n'aurais cru ouïr venant d'elle me parvint, se répercutant en écho dans mon esprit. Elle pleurait (ou riait ?), car elle savait que mon sort et que ma destinée étaient déjà tracés dans les étoiles. Mais il ne fallait y penser ! Je soupirais, et mon inséparable amie, voyant mon désarroi et mon intense frayeur flottant sur mes traits, émergeant complètement, fronça ses discrets sourcils sous le poids de l'inquiétude. Elle releva la tête avec vivacité et observa les autres, attroupés quelques mètres plus loin, leurs regards pesant sur nous.
- Allons converser plus loin, je n'aime pas les indiscrets et espions..., murmura-t-elle de sa voix légère comme le chuchotis du vent dans les branches sylvestres, tirant ensuite la langue à un Azzlan consterné par d'aussi peu courtoises manières.
Nous nous levâmes en chœur, ne leur accordant pas un seul coup d'œil, pour après faire quelques pas dans les graminées humides de rosée et pouvoir discuter plus loin, sans intrigués à notre écoute. Nous gagnâmes lentement la forêt, plongées toutes deux dans nos songeries. Finalement, ma guérisseuse préférée se dérida et me demanda, ses naseaux frémissant :
- Que voulais-tu donc me dire ?
Je pris une grande inspiration, avant de me lancer dans de complexes explications sur tous les évènements survenus depuis l'arrivée de Ruisseau Nacré, n'omettant rien, lui faisant partager mes pensées et raisonnement, Dwalath se mettant même de la partie pour transférer de vivants souvenirs de la discutions de tout à l'heure à la jeune jument. Elle analysa avec prudence la marque sur mon chanfrein, un pli soucieux naissant entres ses yeux, puis finalement manqua de tomber à terre, les yeux agrandis d'une stupeur nouvelle.
- Mais... Tu as la même marque que moi ! finit-elle par articuler, me la montrant, cachée sous une touffe d'abondants crins ténébreux.
Je hoquetais. Mais que cela voulait-il donc dire ? D'abord ces liens de parenté possibles entres Azzlan et moi, puis cette marque. Tant de mystères ! Que pouvait-on donc en déduire ? Maladie commune ou... Marque de naissance et coïncidences ?
Et si nous étions tout simplement...sœurs ? Plus aucuns doutes, étrange syndrome ou pas, je devais retrouver mon père et tout savoir à son sujet pour connaître enfin l'identité de ma fratrie...

J'avais accompagné notre guerrisseuse au haute pierre. Et maintenant je galopait vers mes terres. Cette terre désolé et peuplé par le sable. Mes amis était la bas et je vouait voir Etoile Nacrée la chef du troupeau de la rivière. Arriver au camp, a voir les tête de tous je comprit qu'il c'était passé quelque chose...

Les deux jument se dirigeais vers nous. Je m'avança vers elles et pour la première fois je remarqua entre leurs naseaux une petite tache rose pale, la même que Tayfoon et moi. Célesta prit la parole et déclara d'une voie excitée.

- Azzlan, Moony et moi somme somme sœur !
Sœur... Et si célesta était vraiment ma demie-sœur, cela fais que Moony l'est aussi...
- C'est magnifique ! Dit-je d'un ton faussement joyeux.
Tayfoon s'approcha.
- Je pense qu'il faudrait trouvais notre possible père à tous. Dit-je.
Mais je restais bouche bée par ma réplique. J'étais chef et je sais que les guerriers de jadis nous interdisais d'aller chez les bipèdes ! Mes camarades aussi étais dans la même situation que moi.
- Si vous y allez je vient aussi ! Dit Lune D'Ombre.
- Non. Si nous allons la-bas nous irons tous les quatre. Déclarais-je.
- Mais les bipèdes sont des animaux dangereux, et je ne laisse pas célesta partir sans moi. Ordonna Vif'.
- Nous viendrons avec vous. Lacha Ruisseau Nacré.
- Oui, nous serons plus en s'écuriter à sept. Objecta Moony.
- D'accord. Mais nous devons prévenir nos troupeaux. Dit Tayfoon.
- Nous leur diront que nous partons en pèlerinage au Haute Pierres. Nous nous retrouverons demain matin au Quatre Chêne. Déclarais-je.
- Oui c'est une bonne idée. A demain. Dit Célesta.

Je parti rejoindre mon troupeau avec Lune D'Ombre et Tayfoon.

(Rendez-vous dans Le Village Des Bipèdes à l'Élevages De Chevaux. Avec si Célesta, Moony, Ruisseau Nacré, Vif-Argent et Lune D'Ombre.)

(Oki, vivement la suite ! )

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